Une pétition pour la réouverture des salles de yoga à Saguenay

La communauté scientifique reconnaît que la pratique du yoga aide à traiter plusieurs maux.
Photo : iStock / Fizkes
Une enseignante de yoga de Saguenay a déposé une pétition pour demander la réouverture des salles consacrées à cette discipline.
Geneviève Gagné donne des cours de yoga kundalini à Saguenay. Elle déplore que les gyms sont ouverts, mais que la pratique du yoga en salle demeure interdite. Selon elle, la pratique du yoga comporte des risques de contamination minimes.
Chaque personne utilise son propre matériel, il n'y a pas personne qui touche à des choses des autres, c'est vraiment très sécuritaire
, assure la propriétaire de Yogi ZenGen.
Geneviève Gagné rappelle que de nombreux propriétaires de salles de yoga sont des travailleurs autonomes qui n'ont pas droit à l'aide financière versée aux entreprises. Les pertes sont importantes pour eux depuis le début de la pandémie. Elle a écrit à des personnalités politiques pour faire entendre ses revendications, mais attend toujours des réponses.
J'ai écrit en février au ministre (de la Santé Christian)Dubé, je n'ai eu aucune réponse, ensuite j'ai écrit un message à (la ministre responsable de la région) Andrée Laforest auquel je n'ai eu aucune réponse
, affirme-t-elle.
Geneviève Gagné ajoute que la pratique du yoga pourrait aussi être une solution aux problèmes de santé mentale. Son côté spirituel, comme la méditation, permet de réduire l'anxiété. Mais les cours en ligne rendent cet aspect difficile selon une de ses étudiantes, Marlène Fraser.
Moi le zoom dans mon sous-sol, je suis plus capable. J'ai besoin d'avoir l'énergie du groupe puis en zoom on l'a pas, donc on a bien hâte de revenir en salle pour avoir cette belle énergie là.
Des propriétaires de salles de yoga de partout au Québec appuient les revendications de Geneviève Gagné. La pétition initiée par la Jonquièroise a obtenu plus de 400 signatures. L'entrepreneure compte également rencontrer le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, pour lui faire part de ses arguments.
Avec les informations de Titouan Bussière