13 familles du Togo vont s'établir dans le Haut-Madawaska

De gauche à droite : Tado Ahoga, Yawo Mensah, Djamillatou Abassa et Aboudel-Kahr Adam
La communauté rurale du Haut-Madawaska, au Nouveau-Brunswick, s’apprête à accueillir dans quelques jours 13 familles du Togo.
Ces personnes ont été recrutées par l’entreprise Nadeau Ferme Avicole pour pallier le manque de main-d’oeuvre à l’abattoir.
Yawo Mensah et Tado Ahoga sont deux de ces personnes qui s’apprêtent à faire leur bagage et à emménager au Nouveau-Brunswick. Ils habitent à Lomé, la capitale du Togo, et ont deux enfants.
Yawo travaille dans la transformation des aliments et Tado est assistante à la direction d'une entreprise.
La famille est poussée par un goût de l’aventure et motivée par le développement de ma famille
, déclare Yawo Mensah.
Tado Ahoga a hâte de se lancer à la découverte d’une nouvelle région
.
C’est une volonté, un choix pour nous [...] mais au même moment, on a le stress, l’appréhension de l’inconnu
, reconnaît-elle.
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Djamillatou Abassa est archiviste et son mari Aboudel-Kahr Adam est boucher. Le couple a trois enfants, dont un bébé âgé de 9 mois.
Ils souhaitent bien s’intégrer dans sa nouvelle communauté d’accueil.
Nous espérons avoir une meilleure vie, une bonne vie où il fait bon vivre, pour nous et pour nos enfants
, dit le père de famille.
Si une fois là, je trouve un travail d’archiviste, ça me fera plaisir. Mais dans le cas contraire, je vais essayer de découvrir autre chose
, explique Djamillatou.
Au Nouveau-Brunswick dans une semaine
Le sous-sol de l’église de Baker-Brook est rempli d’articles de tout genre pour aider ces familles africaines à s’établir dans la région.
Les gens du Nord-Ouest et de la Baie-des-Chaleurs ont répondu généreusement à l’appel lancé par le maire de la Communauté rurale de Haut-Madawaska.
Si ça continue comme ça, je pense qu’on va commencer à manquer de place pour ranger tout ce que les gens ont fait parvenir
, plaisante le maire Jean-Pierre Ouellette.
La première vague de familles togolaises est attendue à l’aéroport de Moncton le 6 mars. Tous les nouveaux arrivants seront en quarantaine pendant 14 jours et vont commencer le travail à la fin mars.
D’après le reportage de Bernard LeBel