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La Ville de Québec met en place une stratégie de développement durable

Une vue sur la ville de Québec en hiver.

La ville de Québec en hiver

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le maire de Québec annonce un changement de culture dans tous les services de la Ville, des activités réconfortantes aux approvisionnements.

La Ville de Québec entend souscrire à une politique de développement durable basée sur la définition proposée par l'Organisation des Nations unies qui combine la recherche de la prospérité économique, environnementale et la cohésion sociale.

Il ne s'agit pas ici de simplement réduire les émissions de gaz à effet de serre et de se fixer certaines cibles. C'est tout un projet de société.

En plus de la lutte contre les changements climatiques, le développement durable inclut des mesures pour assurer une plus grande équité entre les citoyens et une meilleure qualité de vie, notamment.

« Parce que c'est l'approche la plus prometteuse, la plus structurante et la plus juste pour faire face aux nombreux défis de notre temps. »

— Une citation de  Régis Labeaume, maire de Québec

Cette nouvelle façon de faire devra s'appliquer dans chacune des décisions prises par les différents services à la Ville.

Si la Ville met en place une usine de biométhanisation, mais qu'elle ajoute un troisième bac à collecter, le gain énergétique s'annule en raison des coûts de transport. Il faut tenir compte de l'impact de chaque geste posé à chaque étape.

Notre ambition, c'est que tous les projets de la Ville soient évalués en fonction de leur l'impact sur le développement durable, a dit le maire Labeaume.

Avant-garde

C'est une première au Québec. Quelques villes, comme Montréal, se sont dotées de politique de développement durable.

Aucune n'a poussé la réflexion aussi loin, selon Claude Villeneuve, professeur et directeur de la chaire éco-conseil de l'Université du Québec à Chicoutimi. Il est un des experts qui a participé à la l'élaboration de la stratégie.

On était loin ici de partir de zéro, affirme d'emblée le professeur. Quand on a fait le diagnostic, on les voyait les silos, mais il ajoute que la Ville était prête à faire les ajustements nécessaires.

Payer plus cher

La Ville de Québec est consciente que des exigences en matière de développement durable pourraient avoir un impact sur les coûts des contrats accordés.

Pour l'instant, les grands projets comme le tramway ne font pas partie des projets visés par la nouvelle politique.

Le directeur général de la Ville, Luc Monty, prévient qu'il ne faut pas que cette nouvelle façon de faire éloigne les fournisseurs. Il souligne que le gouvernement du Québec va bientôt permettre aux villes d'ajouter des critères de développement durable aux appels d'offres pour que ces exigences deviennent tranquillement la norme.

Luc Monty croit qu'à plus long terme, l'offre de service va s'adapter. En attendant, il reconnaît qu'il y aura un impact sur la facture.

« Ça peut nous coûter plus cher. On est rendu à accepter de payer plus que les conditions de développement durable soient respectées. »

— Une citation de  Luc Monty, directeur général de la Ville de Québec

Consultation

La Ville de Québec va présenter d'ici juin un plan d'action après avoir mené des consultations en ligne.

Ce ne sera pas un plan cosmétique et politique. Ce sera un vrai plan. On se veut d'avant-garde, insiste le maire .

Entre 40 et 50 employés de la Ville ont été mobilisés à différents moments pour mettre en place cette nouvelle stratégie en place.

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