Les agents correctionnels offrent une autruche à Geneviève Guilbault

Des agents correctionnels ont déposé une autruche devant les bureaux de la ministre de la Sécurité publique.
Photo : Radio-Canada / Victor Paré-Dechêne
L’accusant de se « mettre la tête dans le sable » quant aux conditions « extrêmes » dans lesquelles sont forcés de travailler les agents correctionnels, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels (SAPSCQ) a déposé une grande autruche faite de fleurs devant les bureaux de la ministre de la Sécurité publique à Québec.
Le SAPSCQinsoutenable
et estime que le gouvernement continue de faire comme si de rien n’était
quant à la deuxième vague de la pandémie de COVID-19.
« Il est temps que le gouvernement cesse de se mettre la tête dans le sable et impose des mesures sanitaires aux personnes incarcérées. »
Le président du syndicat juge aussi que ses membres font face à des risques de contagion décuplés en raison du fait que nous exerçons notre profession dans un milieu clos où la proximité est difficilement évitable
.
Le SAPSCQ
représente environ 2800 agents de la paix qui travaillent dans 18 établissements de détention du Québec.