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Les États-Unis franchissent le cap des 500 000 morts attribuables à la COVID-19

Joe et Jill Biden, ainsi que Kamala Harris et son conjoint, Doug Emhoff, la tête baissée, près des escaliers où sont disposés des centaines de chandelles allumées à l'extérieur de la Maison-Blanche.

Le président Biden, sa femme, Jill, de même que la vice-présidente Kamala Harris et son conjoint, Doug Emhoff, ont participé à une cérémonie aux chandelles à l'extérieur de la Maison-Blanche.

Photo : Reuters / JONATHAN ERNST

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Tout près d'un an après l'annonce, le 29 février 2020, du premier mort de la COVID-19 aux États-Unis, le pays a officiellement dépassé le seuil du demi-million de victimes, auxquelles le président Joe Biden a rendu hommage au cours d'une brève cérémonie à la Maison-Blanche.

En début de soirée, le président Biden a commémoré leur mort à la Maison-Blanche, en compagnie de sa femme, Jill Biden, ainsi que de la vice-présidente Kamala Harris et de son conjoint, Doug Emhoff.

À l'extérieur de la Maison-Blanche, les deux couples, portant un masque et distancés l'un de l'autre, ont observé une minute de silence devant des escaliers où étaient disposées des centaines de chandelles.

Adoptant un ton qui contrastait avec celui de son prédécesseur, le président Biden avait, quelques minutes auparavant, rendu hommage aux victimes de la COVID-19, au cours d'une allocution télévisée d'une dizaine de minute.

Nous entendons souvent des gens décrits comme des “Américains ordinaires”. Il n'y a rien d'ordinaire chez eux, a-t-il soutenu.

« Les personnes que nous avons perdues étaient extraordinaires. Elles appartenaient à plusieurs générations. Elles sont nées en Amérique ou ont immigré en Amérique. Mais, du jour au lendemain, plusieurs d'entre elles ont rendu leur dernier souffle, seules, en Amérique. »

— Une citation de  Joe Biden, président des États-Unis

Nous marquons aujourd'hui une étape vraiment sinistre et déchirante, a déploré le président américain. 500 071 morts : c'est plus d'Américains qui sont morts en un an dans cette pandémie que lors de la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale et la guerre du Vietnam combinées. C'est plus de vies perdues à cause de ce virus que dans n'importe quelle autre nation sur Terre.

La pandémie a en effet été plus meurtrière pour les Américains que les combats des trois guerres citées par le président Biden réunies.

Les trois conflits ont cependant fait davantage de victimes si on compte les morts qui ne sont pas imputables aux combats.

Vers 21 h, le nombre de décès comptabilisés par l'Université Johns Hopkins, dont les chiffres servent de référence, atteignait 500 201 victimes. C'est le cinquième des quelque 2,5 millions de victimes recensées dans le monde.

Même si la courbe a recommencé à s'infléchir, il n'a fallu qu'environ un mois pour que 100 000 morts s'ajoutent à un bilan déjà dramatique.

Nous allons nous en sortir. Je vous le promets, a assuré Joe Biden, qui a de nouveau tenu un discours axé sur l'unité.

Le seuil des 400 000 morts avait été dépassé en janvier, à la veille de l'investiture de Joe Biden, qui a fait de la lutte contre la pandémie la priorité absolue de son début de mandat.

À son arrivée en poste, il avait averti que le bilan de la pandémie aux États-Unis risquait encore de s'alourdir, pour dépasser la barre des 600 000 morts.

Trois États – la Californie, New York et le Texas – cumulent plus de 40 000 morts chacun.

Dans un communiqué, la Maison-Blanche a en outre indiqué avoir ordonné la mise en berne des drapeaux à la Maison-Blanche, sur les propriétés fédérales ainsi que sur les postes militaires, les bases navales et les ambassades, pour une période de cinq jours.

Le pays recense par ailleurs plus de 28 millions de cas connus.

Un travailleur de la santé tire un lit d'hôpital sur lequel se trouve le corps d'une personne tuée par la COVID-19.

Des travailleurs de la santé transportent les corps de personnes tués par la COVID-19 dans le quartier de Brooklyn, à New York.

Photo : Reuters / Andrew Kelly

Une lueur d'espoir

Malgré l'atteinte d'un cap symbolique, la situation présente des signes encourageants.

Après un pic de la pandémie, le nombre de morts, d'hospitalisations et de nouveaux cas au pays a diminué depuis la mi-janvier, selon les bases de données du New York Times et du COVID Tracking Project du média d'information The Atlantic.

Lors de son allocution dans une usine de vaccins de Pfizer au Michigan, vendredi, Joe Biden a aussi souligné à quel point le rythme actuel de la vaccination était porteur d'espoir.

Je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d'ici la fin de cette année, a-t-il lancé.

Plus de 61 millions de personnes ont jusqu'ici reçu l'un des deux vaccins autorisés aux États-Unis (Pfizer-BioNTech et Moderna), dont 18 millions ont bénéficié des deux doses requises, selon l'AFP.

Avec une moyenne de 1,7 million d'injections quotidiennes, qui devrait augmenter ces prochaines semaines, Joe Biden a affiché sa confiance de voir les États-Unis atteindre 600 millions de doses – de quoi vacciner l'ensemble de la population – d'ici la fin de juillet.

La vague de froid sur le pays a néanmoins ralenti la campagne de vaccination dans les 50 États, a indiqué le conseiller principal de la Maison-Blanche pour la réponse à la COVID-19, Andy Slavitt.

Avec les informations de Agence France-Presse

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