Baleine noire : des pêcheurs de l’Î.-P.-É. ne veulent pas de nouveaux cordages

Une baleine et son veau, au large des côtes de la Géorgie aux États-Unis.
Photo : Clearwater Marine Aquarium / Twitter
L’Association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard affirme que les pêcheurs de homard de l’île devraient être exemptés de l’utilisation de cordages conçus pour prévenir l’empêtrement de la baleine franche de l’Atlantique, communément appelée « baleine noire. »
Le groupe souligne que cette espèce en voie de disparition est rarement observée dans les zones de pêche au homard de l’Île-du-Prince-Édouard.
L’Association a envoyé une lettre le mois dernier au ministère de la Pêche et des Océans pour demander une exemption.
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Une biologiste marine, Mélanie Giffin, fait partie du groupe qui demande cette exemption.
Le nouvel équipement destiné à protéger les baleines noires devait être obligatoire d’ici la fin de l’année, mais l’échéance a finalement été repoussée à fin 2022.
Selon Mélanie Giffin, certains pêcheurs ont testé des engins spécialisés à l’Île-du-Prince-Édouard l’année dernière et ont estimé qu’ils étaient trop tendus et peu sécuritaires.
Jusqu’à ce qu’il y ait plus de preuves scientifiques montrant que les pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard font courir un grand risque aux baleines franches de l’Atlantique, nous pensons qu’il pourrait y avoir une exemption pour les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard
, a-t-elle dit.
Les pêcheurs croient aussi que ces cordages pourraient se retrouver plus facilement au fond de la mer, ce qui nuirait davantage aux cétacés.
Déjà 13 baleineaux de l’espèce de la baleine noire de l’Atlantique Nord, un mammifère en voie de disparition, ont été repérés dans les eaux au large de la côte sud-est des États-Unis cet hiver.
C’est plus de deux fois le nombre de nouveau-nés qui avaient été dénombrés à peu près à pareille date en 2020.
Avec des informations de CBC