Les Forces armées canadiennes en exercice hivernal au lac Osisko

L'entrainement hivernal des Forces armées canadiennes à Rouyn-Noranda.
Photo : Radio-Canada / Desiré Kafunda
Les réservistes du 34e Régiment de génie de combat, détachement de Rouyn-Noranda, sont sur le lac Osisko cette fin de semaine dans le cadre d'un exercice militaire hivernal.
Pour le capitaine Nicolas Gervais, les exercices ont toute leur importance. Ils vont permettre aux soldats d’apprendre à opérer et survivre par temps froid. Il est question de donner aux soldats l’exercice le plus réaliste possible.
« On se doit d’être en mesure de faire tout ce que notre métier nous demande dans le génie de combat, mais autant par temps froid que de le faire l’été. C’est ce qu’on fait aujourd’hui », souligne le militaire qui chaperonne toute l’opération.
Pour les réservistes présents au lac Osisko, il est primordial de toucher de près la réalité à laquelle ils pourraient être exposés. Leur survie en dépend comme l’explique le caporal-chef Francis Sarrazin-Poulin.
« Le fait de faire des exercices comme ça en région, lorsqu’on est déployé dans des conditions moins favorables en fait, un grand froid, peu importe. On sait comment notre corps va réagir et on sait quoi faire pour survivre en fait. Pour réussir à continuer avec la tâche, continuer avec la mission. »
Prévenir de potentiels dangers
Les soldats sont conscients qu’ils doivent maîtriser leur apprentissage à cause des dangers auxquels ils pourraient être exposés. Le jeune caporal Zachari Gervais, membre de section du 9e escadron de génie de Rouyn-Noranda en est conscient. « En hiver c’est surtout le froid. Les engelures. C’est ça le gros danger », révèle-t-il.
Pour le caporal-chef Francis Sarrazin-Poulin, le travail d’équipe peut être d’un grand secours.
« C’est sûr qu’un des plus grands dangers présentement, d’après moi c’est le froid. Donc on apprend également comment prévenir les engelures. On apprend aussi le principe du binôme, donc chaque membre de section travaille avec un confrère », dit-il.
Tout le monde travaille en groupe en fait. C’est ce qui est notre force.
Les réservistes ont établi un campement militaire et pour les besoins de l'exercice, une zone d’atterrissage temporaire pour hélicoptère a fait son apparition cette année.
« On avait le choix entre faire une route ou faire comme pratique pour les gens une piste d’atterrissage. On a choisi la piste d’atterrissage pour être plus centré dans le temps d’un exercice de fin de semaine. Donc on doit aller chercher une zone de 30 par 50 mètres pour permettre de faire atterrir un hélicoptère », explique le capitaine Nicolas Gervais.
Grâce aux exercices du lac Osisko, les réservistes devraient apprendre à faciliter l’avancée des forces armées qu’ils accompagnent tout en essayant de contrer celles de l’ennemi.