Une Canadienne veut devenir secrétaire générale de l'ONU

Le siège de l'ONU à New York
Photo : afp via getty images / DANIEL SLIM
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une Canadienne de 34 ans, fonctionnaire dans une agence onusienne, aspire à devenir secrétaire générale de l'ONU en janvier 2022 et l'a annoncé cette semaine à l'Assemblée générale des Nations unies, dans une lettre dont une copie a été transmise vendredi à l'AFP.
Nous ne respectons pas nos objectifs et nos promesses
et sommes en train d'échouer à l'égard de ceux que nous devons servir
, affirme dans sa lettre Arora Akanksha, née en Inde le 31 juillet 1986 d'une famille ayant fui le Pakistan après la partition de 1947.
Nous sommes ici pour résoudre les crises humanitaires, pas pour les perpétuer
, ajoute la jeune femme, qui a envoyé sa missive au président de l'Assemblée générale de l'ONU, le Turc Volkan Bozkir, et à des ambassadeurs de pays membres de l'organisation.
Fonctionnaire au PNUD (Programme des Nations unies pour le développement, basé à New York), Arora Akanksha entend affronter par sa démarche l'ex-premier ministre portugais et actuel secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, 71 ans, qui a annoncé début janvier sa candidature à un deuxième mandat pour la période 2022-2026.
Depuis cette annonce, le chef de l'ONU a déjà reçu des soutiens explicites du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la Chine.
Interrogé sur d'éventuelles pressions visant à dissuader la Canadienne de maintenir sa candidature, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé cette semaine que le PNUD n'avait pas demandé à Arora Akanksha de démissionner
.
Vendredi, le porte-parole de Volkan Bozkir, Brenden Varma, a souligné que des individus ne peuvent devenir candidats que lorsque leurs noms ont été communiqués aux États membres par les présidents de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité
des Nations unies.
À ce jour, aucun autre candidat officiel qu'Antonio Guterres n'a été recensé, selon l'ONU. Le choix des Nations unies ne sera connu en principe qu'à l'été.