L’Outaouais passera en orange le 22 février

Le premier ministre du Québec François Legault.
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre François Legault a annoncé ce mardi en fin de journée que l’Outaouais repassera en zone orange à compter du lundi 22 février.
L’Outaouais est la seule région qui passera du rouge à l'orange à cette date. Toutes les autres régions en zone rouge le resteront par prudence, pour l’instant, a indiqué le premier ministre dans un point presse.
Quand il y a une semaine de relâche, beaucoup de parents prennent congé. On ne voudrait pas qu’il se passe ce qu’il s'est passé dans le temps des Fêtes. On s'est donc dit qu'il fallait être plus prudent que moins prudent, attendre avant de trop déconfiner
, a-t-il précisé.
Quelques-unes des mesures en zone orange :
- couvre-feu entre 21 h 30 et 5 h du matin
- déplacements entre les régions et interprovinciaux non recommandés
- rassemblements dans les lieux privés interdits
- restaurants ouverts avec une limite de deux adultes par table accompagnés de leurs enfants d’âge mineur avec tenue de registre et preuve de résidence de la région
- bars, brasseries, casinos et tavernes fermés
- activités sportives et de loisirs permises dans les lieux publics intérieurs pour les personnes seules, en duo ou entre personnes partageant la même adresse
- centres de conditionnement physique rouverts
- activités sportives ou récréatives extérieures permises avec un maximum de huit personnes
Des commerçants heureux
Par cette annonce, le gouvernement québécois fait des heureux, notamment parmi plusieurs commerçants fâchés de voir leur voisin ottavien revenir en zone orange mardi dernier.
Immédiatement après l’annonce, plusieurs d’entre eux ont réagi.
J’ai sauté de joie! Ma conjointe ne comprenait pas pourquoi je criais. On est super heureux! C’est sûr que pour le moral, pour le staff, ça va être un soulagement
, a réagi, à chaud, Cyril Lauer, copropriétaire du restaurant des Vilains Garçons, à Gatineau. Le revenu va revenir tranquillement. On va assurer tout le côté sanitaire comme on l’a fait cet été. On est prêt. On va commencer à préparer notre ouverture.
M. Lauer indique toutefois qu’il ne compte pas rouvrir tout de suite son restaurant tous les jours.
Peut-être qu’on va rouvrir quatre jours. On n’a pas assez de staff, beaucoup sont partis au gouvernement ou dans d’autres jobs. On va y aller progressivement.

Cyril Lauer est co-propriétaire du restaurant Les Vilains Garçons à Gatineau.
Photo : Hugo Bélanger
Dans le milieu du conditionnement physique, la satisfaction est également au rendez-vous.
J’ai regardé le point de presse avec ma famille et avec des amis par textos. On met déjà les tâches à jour avec ma gérante. On est très heureux, très excités. Le téléphone n’arrête pas. Les clients m’appellent... Ils ont hâte de recommencer et de pouvoir venir
, explique Jean-François Ruel, propriétaire du Centre d’entraînement ISDP, qui était fermé depuis le 9 février.
Les cinémas et les salles de spectacle vont également avoir la possibilité de rouvrir leurs portes dès le 26 février, a annoncé le gouvernement. Le nombre de spectateurs devra toutefois être limité à 50 personnes par salle.
On est à travailler sur la programmation. On rappelle tous nos employés pour se remettre au travail. On fait revenir les équipes de ménage, car ça fait quatre semaines qu’on est fermé. On va être prêt!
assure Didier Farré, le propriétaire du Cinéma 9 à Gatineau.
À lire aussi:
Une pandémie qui ralentit dans la région
Cette décision est annoncée parce que l’Outaouais connaît un ralentissement de la pandémie sur son territoire, comme le rappelle le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais dans un communiqué.
L’amélioration de la situation épidémiologique depuis quelques semaines, incluant la baisse du nombre d’éclosions et d’hospitalisations, a permis cet allègement du niveau des mesures sanitaires.
Malgré tout, le CISSS de l’Outaouais maintient ses appels à la prudence.
Il faut continuer à limiter le nombre de contacts sociaux non essentiels et bien suivre les mesures de base.
Avec les informations de Laurie Trudel et Kim Vallière