Poursuivre son rêve paralympique, un ancien joueur des Broncos toujours sur la glace

« Je vais continuer à m’entraîner et voir jusqu’où je peux aller », affirme Ryan Straschnitzki.
Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh
Pour Ryan Straschnitzki, rien ne se compare au sentiment qu’il ressent lorsqu’il embarque sur la glace. Et ce, même si ce n’est que sur l’étang gelé derrière la maison familiale d’Airdrie, en Alberta.
L’ancien joueur de hockey des Broncos de Humboldt s’est retrouvé le bas du corps paralysé à la suite de l’accident de la route qui a fait 16 victimes parmi les membres de l'équipe, le 6 avril 2018.
Aujourd’hui, il continue à pratiquer son sport sur une luge.
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En raison de l’arrivée de la COVID-19 qui a entraîner la fermeture des arénas, Ryan Straschnitzki doit maintenant s’entraîner chez lui. C’est donc avec joie qu’il profite de l’étang glacé pour lancer quelques rondelles avec la famille et les voisins.
C’est super! Chaque fois que je peux me retrouver sur la glace, c’est comme une bénédiction, surtout durant la pandémie!
Redoubler d’efforts
Depuis l’accident, tous ses efforts sont consacrés à parvenir à être sélectionné au sein de l’équipe nationale de hockey sur luge. Son objectif : gagner une médaille d’or pour le Canada aux Jeux paralympiques.
L’année dernière, Ryan Straschnitzki est parvenu à faire partie de l’équipe albertaine. Il était en pleine préparation pour les championnats nationaux lorsque la COVID-19 est arrivée.
Tout a été annulé l’année dernière et cette année encore
, explique-t-il. Je dois donc continuer à m’entraîner et à travailler plus fort que jamais afin d’être fin prêt et de gagner un autre championnat.
Sa mère, Michelle Straschnitzki, est heureuse de voir à nouveau toute la famille réunie pour jouer sur la glace. Elle assure que son fils Ryan reste positif, mais admet également que les derniers mois ont été difficiles pour lui.
Il n’en parle pas beaucoup avec nous, mais je suis sûre que ça n’a pas été facile
, reconnaît-elle. Ça lui a pris beaucoup de temps pour se joindre à la famille et aux voisins sur l’étang.
« Ses coéquipiers lui manquent. Il s’entraîne constamment. »
Ryan, quant à lui, ne laissera pas un virus se mettre en travers de son rêve paralympique.
Je vais continuer à m’entraîner et voir jusqu’où je peux aller.
Avec les informations de Bill Graveland, de La Presse canadienne