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La COVID-19 porte un dur coup à la santé mentale des jeunes

La situation touche plus de jeunes femmes que de jeunes hommes, selon Statistique Canada.

Profil en noir d'un homme assis sur une chaise et qui a le front appuyé dans sa main.

De moins en moins de jeunes déclarent avoir une bonne santé mentale.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La pandémie de COVID-19 porte un dur coup à la santé mentale des jeunes de 15 à 30 ans, confirme un nouveau rapport publié par Statistique Canada.

L’agence fédérale rapporte lundi que seuls 39,7 % d’entre eux disaient avoir une excellente ou une très bonne santé mentale lors d’une enquête menée du 19 mars au 3 avril 2020.

Selon Statistique Canada, il s’agit d’une baisse de 20 points de pourcentage par rapport à ce qui avait été constaté en 2019.

Au printemps 2020, la situation touchait davantage les jeunes femmes (32,4 % d'entre elles seulement se disaient alors en excellente ou en très bonne santé mentale) que les jeunes hommes (48,7 %).

Des mesures sanitaires sans précédent, incluant la distanciation sociale, mais aussi la fermeture des écoles et de certains commerces, venaient alors d’être mises en oeuvre dans les provinces.

Une autre enquête, menée trois mois plus tard, a montré que la situation n’avait guère évolué : 33 % des jeunes femmes disaient avoir une excellente ou une très bonne santé mentale, contre 44,3 % des jeunes hommes.

« Bien que la santé mentale des jeunes Canadiens se soit dégradée au cours des dernières années, l’effet de la COVID-19 sur la santé mentale a été chez eux le plus marqué de tous les groupes d’âge. »

— Une citation de  Extrait de la publication de Statistique Canada

Statistique Canada souligne en outre que, lors d’un projet de collecte par enquête participative mené du 24 avril au 11 mai, 60 % des jeunes de 15 à 34 ans ont rapporté une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie .

Les données de l’agence fédérale montrent que ce phénomène était en cours avant que la pandémie vienne bouleverser la vie des Canadiens.

Le nombre de jeunes qui estimaient avoir une excellente ou une très bonne santé mentale se situait ainsi à 76 % en 2003, à 63 % en 2013-2014 puis à 60 % en 2019.

Ces données montrent en outre que la situation se détériorait déjà plus rapidement chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes.

L'écart est passé de 0,5 point de pourcentage en 2003 à 4,2 points en 2013-2014, puis à 12 points en 2019. Au plus fort de la première vague de COVID-19, il atteignait 16,3 points.

Avant même que le coronavirus frappe, les jeunes, et particulièrement les femmes, étaient déjà moins nombreux que leurs aînés à déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé mentale.

Lors d’enquêtes réalisées en 2011-2012 et en 2019, un taux stable de 69 % des femmes de 47 ans et plus disaient avoir une excellente ou une très bonne santé mentale.

Au cours de la même période, le nombre de jeunes femmes faisant le même constat a chuté de 74 % à 54 %.

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