Les élèves d'Ottawa et de l'est ontarien retournent à l'école lundi

Les élèves de quatre bureaux de santé, dont ceux d'Ottawa et de l'est ontarien retourneront en classes lundi le 1er février.
Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le ministère de l'Éducation a annoncé jeudi que les élèves de quatre bureaux de santé, dont ceux d'Ottawa et de l'est ontarien retourneront en classes lundi le 1er février.
Sur les conseils de notre médecin hygiéniste en chef et forte du soutien des médecins hygiénistes locaux, la province a mis en place des mesures de protection supplémentaires et a autorisé 280 000 élèves relevant de quatre bureaux de santé publique (BSP) à reprendre l'enseignement en personne le lundi 1er février
, écrit le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce dans un communiqué.
Voici les quatre bureaux de santé publique concernés par l'annonce du ministère jeudi :
- Bureau de santé de l'Est de l'Ontario
- Bureau de santé de Middlesex-London
- Bureau de santé du Sud-Ouest de l'Ontario
- Bureau de santé d'Ottawa
Le ministère de l'Éducation précise que les bureaux de santé continuent d'avoir le pouvoir de fermer des écoles en fonction de leur situation locale
.
Les parents peuvent aussi décider si leurs enfants poursuivront ou non l'apprentissage à la maison, en communiquant avec leur établissement scolaire.
Les écoles des conseils scolaires suivants vont reprendre l'enseignement en personne le 1er février 2021 :
- Catholic District School Board of Eastern Ontario
- Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario
- Conseil scolaire de district catholique de l'Est ontarien
- Conseil scolaire de district catholique du Centre-Est de l'Ontario
- London District Catholic School Board
- Ottawa Catholic District School Board
- Ottawa-Carleton District School Board
- Thames Valley District School Board
- Upper Canada District School Board
Selon les statistiques de la province, il y aura 520 000 élèves qui auront repris l'enseignement en personne à travers la province lundi.
Les médecins réclamaient le retour en classes
Mardi, la Dre Vera Etches, médecin hygiéniste de Santé publique Ottawa (SPO), demandait à la province de permettre la réouverture des écoles de la capitale fédérale, jugeant que la pandémie est devenue gérable
.
Selon la Dre Etches, la situation de la pandémie à Ottawa ne justifie plus la fermeture des écoles.

Dre Vera Etches, médecin en chef de Santé publique Ottawa.
Photo : Radio-Canada
Au cours des dernières semaines, la Ville d’Ottawa a observé une baisse constante de la transmission de la COVID-19 sur son territoire. Mardi, SPO n'a signalé que 23 nouveaux cas de coronavirus depuis les dernières 24 heures. SPO a indiqué du même coup que le taux de positivité des tests est tombé à 3 %, contre 4,6 % il y a deux semaines.
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Interrogé sur la question mardi, le Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste du Bureau de santé de l'est de l'Ontario (BSEO), avait laissé entendre que les écoles de la région pourraient rouvrir au plus tard à la deuxième semaine de février.
Dans les régions de l’Ontario où les élèves ont repris le chemin de l’école, des mesures de protection ont été ajoutées, notamment un processus de dépistage plus rigoureux, des masques obligatoires pour les élèves dès la première année et des masques obligatoires à l'extérieur lorsque la distanciation sociale n’est pas possible.
Des enseignants préoccupés
Du point de vue académique, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) s’est dite satisfaite que les enfants reprennent le chemin de l’école, mais c’est du côté sanitaire où des inquiétudes demeurent.
C’est sûr que le milieu physique de la salle de classe est préférable. Il y a le contact humain. Beaucoup de membres trouvent ça difficile le volet virtuel. Mais nous sommes encore préoccupés par le fait qu’un certain nombre de mesures de sécurité dont parle le gouvernement [de l’Ontario] ne sont pas encore en place
, note la présidente Anne Vinet-Roy.
La promiscuité dans les salles de classe demeure un enjeu majeur, selon l’AEFO.
Le nombre d’élèves par classe est beaucoup trop élevé dans plusieurs endroits, donc l’espace de deux mètres n’est pas possible. [...] ce qui a été adressé [par le gouvernement de l’Ontario] c’est le port du masque pour les plus petits, mais un certain nombre de conseils scolaires avait déjà pris l’initiative de le faire, donc il reste des composantes importantes qui pourraient mettre à risque élèves et nos membres
, note Anne Vinet-Roy, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO).
Avec les informations de Frédéric Pepin et Aimée Lemieux.