Un permis de construction difficile à obtenir à Saint-Quentin

Johanne Lebel Vaillancourt souhaite s'établir sur la terre familiale située dans le Rang 16 Sud, près de Saint-Quentin.
Photo : Radio-Canada / Serge Bouchard
Une dame qui souhaitait revenir vivre au Nouveau-Brunswick fait face à des embûches pour l'obtention d'un permis de construction. Elle veut se construire dans le secteur de Saint-Quentin, où plusieurs autres permis ont pourtant été octroyés sans problème dans le passé.
Johanne Lebel Vaillancourt souhaite s'établir sur la terre familiale située dans le Rang 16 Sud, près de Saint-Quentin.
Son projet est d’y construire une petite maison et d’y emménager à sa retraite.
Les démarches entreprises il y a plus de trois mois pour construire une résidence sur ce terrain frappent un mur avec le ministère des Transports.
J'ai fait plusieurs démarches pour voir s'il y a moyen d'avoir ce permis d'accès, puis c'est toujours la même réponse: que c'est non, à cause que le chemin du Rang 16 dans ce bout-là est non désigné
, relate Mme Lebel Vaillancourt.
Pourtant, d'autres résidences ont été construites dans ce secteur, en plus de deux érablières reliées au réseau électrique.
Il y a déjà trois résidences permanentes qui restent là à l'année
, dit Mme Lebel Vaillancourt.
L'hiver, la charrue, elle passe
, poursuit la citoyenne. Les vidanges sont ramassées à toutes les semaines. Le recyclage, l'électricité est en place pour tout le monde. J'ai même entendu dire cette semaine que la fibre optique est rendue là pour [l’Internet] haute vitesse.
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Son frère Sylvain, comme plusieurs autres membres de la famille, possède une résidence un peu plus loin dans le même secteur. Il trouve les péripéties de sa soeur difficiles à comprendre
.
Ça fait 10 ans que je me suis construit là
, dit M. Lebel. À travers de mes frères et soeurs, personne n'a eu de la difficulté à obtenir son permis.
Selon le service régional d'urbanisme, qui fournit les permis de construction, des changements adoptés en 2020 aux règlèments ont rehaussé les exigences pour l'obtention d'un tel permis.
L'un de ces changements exige l'approbation de plusieurs ministères provinciaux, dont celui des Transports.
Le ministère des Transports et de l'Infrastructure du Nouveau-Brunswick a refusé de commenter ce dossier.
C'est très difficile à comprendre pourquoi on me refuse, parce que ça n'a aucune incidence sur personne. Ça ne dérange pas personne
, laisse tomber Johanne Lebel Vaillancourt.
D’après le reportage de Serge Bouchard