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L’Université de l’Ontario français n’a reçu que 19 demandes d’admission d’élèves ontariens

Une affiche de l'Université de l'Ontario français

L'Université de l'Ontario français doit ouvrir ses portes en septembre 2021.

Photo : Radio-Canada

Le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (OUAC) affirme que l’établissement avait reçu seulement 19 demandes en date du 17 janvier.

Le vice-recteur Denis Berthiaume affirme que l’Université a reçu une vingtaine de demandes d’admission supplémentaires provenant de l’étranger ou d’adultes qui envisagent un retour aux études. Celles-ci portent le nombre de demandes totales reçues jusqu’à maintenant à 39.

L'objectif énoncé à plusieurs reprises par le recteur André Roy était de 200 étudiants pour la première cohorte, dont la rentrée est prévue en septembre 2021.

Des demandes d’admission peuvent toujours être acheminées, mais la date butoir du 17 janvier constitue le premier échéancier dans le calendrier universitaire partout dans la province.

Ces demandes ne signifient pas non plus que les étudiants choisiront l’Université de l’Ontario français (UOF) s’ils y sont admis.

La première rentrée à l'Université de l'Ontario français

Consulter le dossier complet

Ufo

Les étudiants peuvent présenter des demandes d’admission à plusieurs programmes, puis choisir parmi les établissements qui leur présenteront une offre d’admission.

L’Université consacre maintenant ses énergies à convaincre les étudiants qui ont manifesté leur intérêt pour les programmes de l’UOF que l'établissement répondra à leurs attentes.

M. Berthiaume affirme que les cours sont préparés pour bien répondre aux besoins des étudiants, et ce, qu'ils se fassent en personne, dans les locaux de l’université, ou de façon virtuelle si les circonstances l’obligent.

Denis Berthiaume assure que la rentrée ira de l’avant comme prévu en septembre, peu importe le nombre d’étudiants confirmés.

Les équipes professorales sont en train d’être recrutées, le bâtiment est en train d’être terminé, donc tout sera prêt.

Une citation de Denis Berthiaume, vice-recteur aux études et à la recherche, Université de l’Ontario français

D’autres universités, comme Guelph, Brock et certains campus de l’Université Western, ont aussi connu une diminution du nombre de demandes d’admission reçues cette année en comparaison avec 2020.

Selon le centre des demandes d’admission aux Universités de l’Ontario :

  • en janvier 2020, 88 322 élèves avaient rempli 461 415 demandes d’admission;
  • en janvier 2021, 89 818 élèves ont rempli 472 238 demandes d’admission.

L’Université de Hearst, affiliée à l’Université Laurentienne, a quant à elle reçu 17 demandes, ce qui représente la moitié moins que l’an dernier.

Le gouvermement provincial réitère son appui

Le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford avait dans un premier temps retiré le financement octroyé à l’UOF, ce qui avait donné lieu à une importante mobilisation dans la communauté franco-ontarienne.

L’entente conclue entre le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’Ontario en 2019 assure un financement de 126 millions de dollars sur huit ans pour l’université.

Dans une déclaration envoyée par courriel, la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, réitère l'engagement de son gouvernement envers l'UOF, sans commenter le faible nombre de demandes d'admission.

Une femme devant un drapeau.

La ministre ontarienne des Affaires francophones, Caroline Mulroney

Photo : Capture d'écran / Chaîne Youtube du gouvernement de l'Ontario

Notre gouvernement est fier d'avoir conclu un accord historique avec le gouvernement fédéral pour la création de l'Université de l'Ontario français, dans le cadre duquel chaque palier de gouvernement investira, à parts égales, 63 millions de dollars sur une durée de huit ans, peut-on lire dans la déclaration.

L'accueil de la première cohorte d'étudiants à l'UOF pour la session d'automne 2021 est une excellente nouvelle pour la francophonie ontarienne.

Une citation de Caroline Mulroney, ministre ontarienne des Affaires francophones

De son côté, le ministre des Collèges et Universités, Ross Romano, affirme que la province est ravie de pouvoir aller de l’avant avec l’Université de l’Ontario français, la première université autonome de langue française de l’Ontario régie par et pour les francophones.

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