Pas d'accusations après la mort d'un homme poursuivi par les policiers à Montréal

Le DPCP a jugé que l'intervention des policiers du SPVM était légale.
Photo : Radio-Canada / Jean-Claude Taliana
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ne déposera pas d'accusations contre les policiers impliqués dans une course-poursuite survenue à Montréal, en juin dernier, et lors de laquelle le fuyard est décédé.
Après avoir examiné le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), qui s'est penché sur l'incident, le DPCP a conclu que les policiers ont agi en respectant les dispositions du Code criminel, qui permet à un agent de la paix d'utiliser la force, pourvu qu'il agisse sur la foi de motifs raisonnables et qu'il utilise seulement la force nécessaire dans les circonstances
.
Le 20 juin dernier, en fin de soirée, des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont intervenus à la suite d'un appel signalant une situation de violence conjugale, rappelle le DPCP dans un communiqué.
Un homme a été interpellé par les deux policiers dépêchés sur place, avant de prendre la fuite. Visé deux fois par des tirs de poivre de Cayenne, l'individu a finalement collaboré avec les autorités après une démonstration
d'une arme à impulsion électrique, c'est-à-dire que l'agent a sorti l'arme sans l'utiliser ni la faire entrer en contact avec la personne visée.
Après avoir affirmé qu'il subissait une crise d'asthme, le suspect a été menotté, puis a perdu connaissance à quelques reprises.
Transporté à l'hôpital, l'individu est mort vers 0 h 20.
Une analyse toxicologique a révélé que l'homme avait consommé une quantité mortelle de drogue, ce qui, en combinaison avec une maladie du cœur, s'est révélé fatal, mentionne encore le DPCP.