Un retour en classes au secondaire bien accueilli en Outaouais

Lundi c’était au tour des élèves du secondaire du Québec de retrouver les bancs d’école (Archives).
Photo : Radio-Canada / Dominic Martel
Lundi, c’était au tour des élèves du secondaire du Québec de retrouver les bancs d’école avec de nouvelles restrictions sanitaires. Les élèves ont reçu leurs masques chirurgicaux, dorénavant obligatoires en tout temps.
Le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge croit que cette mesure permettra de protéger davantage les élèves et le personnel des écoles.
Les masques au secondaire vont nous aider évidemment, ils sont plus performants qu'on nous dit, ils aident à protéger les autres et se protéger soi-même. Il faut faire connaître les résultats de l'analyse de la santé publique, qui dit quand on parle de contamination par aérosol, c’est la plupart du temps c’est à l'intérieur de deux mètres
, soutient le ministre en entrevue à l’émission Les matins d’ici.
Ce sont des particules assez lourdes, le masque les capture avant qu’elles aient dans l’air et se propagent un peu partout
, poursuit le ministre Roberge.
Des analyses vont être faites dans toutes les écoles pour ce qui est de la qualité de la ventilation. On a fait un échantillonnage au mois de décembre qui est très très rassurant, les résultats sont bons, mais on veut être sûr et certain, alors on va tester toutes les écoles du Québec
, conclut M. Roberge.
Annie Goudreau, membre du comité de parents du Centre services scolaire des Draveurs et membre du comité exécutif de la fédération des comités de parents du Québec se dit rassurée quant à la prochaine session scolaire.
Le port du masque, c’est un mal nécessaire, c'est fatigant, mes garçons comme les autres n'aiment pas ça plus qu’il faut. Si on veut en venir à bout, il faut que chacun le fasse de façon individuelle
, soutient-elle en entrevue à Radio-Canada.
Les jeunes n'aiment pas ça, mais ils le font et ils sont pas mal moins chialeux que les adultes
Contents d'y retourner
Je suis très content de retourner en classe parce qu’avec l’enseignement en ligne c’est difficile de se concentrer et ça va être pas mal plus simple pour suivre le cours
, soutient Thomas Pronovost, un élève de l'École polyvalente le Carrefour à Gatineau.
En ce qui a trait au port du masque, il croit que l’adaptation se fera sans accroche. On s’est déjà adapté à toutes les autres mesures qui ont été mises en place avant, donc je ne crois pas que celle-là va être plus difficile que les autres.
Même son de cloche de la part de Marc Baron, aussi de la même école . J’apprécie beaucoup ça [le retour] parce que l’école en ligne ce n’est pas très amusant, c’est très plate, c’est long et 6h de cours devant un écran, ce n’est pas bon pour les yeux non plus.
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La présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais, Suzanne Tremblay, a indiqué que l’obligation du port du masque est bien accueillie par ses membres, mais que c’est du côté du dépistage et de la lenteur de l’obtention des résultats que des améliorations sont demandées.
On demande depuis la rentrée qu'il y ait un meilleur dépistage pour éviter la prolifération du virus autant dans nos écoles que dans la société. On trouve qu'il y a des lacunes de ce côté-là. Une demande qu'on fait au ministère de l’Éducation depuis septembre.
Avec des informations de Christian Milette