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Don d’organes : le consentement présumé entre en vigueur en Nouvelle-Écosse

Une main dépose symboliquement un coeur dans la main d'une autre personne.

La Nouvelle-Écosse a adopté une loi sur le consentement présumé pour les dons d'organes en 2019. L'entrée en vigueur du nouveau programme a été retardée en raison de la pandémie.

Photo : getty images/istockphoto / vchal

Radio-Canada

Tous les adultes en Nouvelle-Écosse sont maintenant considérés comme étant des donneurs potentiels d’organes et de tissus, sauf ceux qui signalent leur refus.

La Nouvelle-Écosse est la première autorité en Amérique du Nord qui passe au consentement présumé, en vertu d’une loi adoptée en 2019.

Les Néo-Écossais n’ont plus à apposer leur signature sur une carte de don d’organe pour devenir potentiellement des donneurs. Ils doivent plutôt signaler leur refus s’ils ne veulent pas donner leurs organes ou tissus à leur décès.

Jusqu’à présent, seulement 4300 personnes admissibles ont confirmé aux autorités leur refus de participer au programme.

Des exceptions au consentement automatique sont prévues, notamment dans le cas des personnes âgées de moins de 19 ans, de celles qui n’ont pas la capacité de prendre une telle décision et de celles qui habitent dans la province depuis moins d’un an.

La mise en oeuvre du nouveau programme coûte environ 4 millions de dollars. Il fallait notamment embaucher du personnel et des administrateurs. Mais les autorités médicales soulignent que les souhaits de patients qui attendent une greffe d’organe ou de tissus pourront enfin être exaucés.

La liste d’attente à l’échelle provinciale compte à tout moment plus de 100 patients qui ont besoin d’une greffe d’organe ou de tissus pour survivre ou grandement améliorer leurs conditions de vie, indique le gouvernement.

Le fils de Denise MacLean, Joel, a reçu un nouveau rein en mai dernier. Grâce à cela, dit-elle, il grandit et profite de la vie. Elle qualifie de merveilleuse la nouvelle vie de son fils comparativement à celle qu’il connaissait auparavant.

Joel et Denise Maclean.

Le jeune Joel a une bien meilleure qualité de vie depuis avoir reçu un nouveau rein, explique sa mère, Denise Maclean.

Photo : CBC/Robert Short

À l’échelle nationale, les provinces ont signalé une baisse des dons depuis le début de la pandémie, sauf en Nouvelle-Écosse. La province a recensé 34 donneurs en 2020, un nombre record.

Le Dr Stephen Beed, directeur médical du programme de dons d'organes de la Nouvelle-Écosse, attribue ce succès au fait que les gens sont plus sensibilisés au don d’organes depuis qu’il est question de la nouvelle loi. Il dit croire que cette transformation du système de santé était très importante pour le public.

Tout est maintenant en place pour que la Nouvelle-Écosse connaisse bientôt le taux le plus élevé de dons d’organes et de tissus en Amérique du Nord.

Avec des renseignements de Carolyn Ray et de Brett Ruskin, de CBC

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