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L'Abitibi-Témiscamingue souhaite son propre plan aérien

Martin Ferron, Diane Dallaire et Sébastien D'Astous derrière une table lors d'un point de presse, Claire Bolduc dans un écran de visioconférence.

Les préfets de l'Abitibi-Témiscamingue souhaitent développer un modèle de transport aérien régional. (archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue planche sur un plan régional de desserte aérienne.

Alors que des initiatives tentent d'émerger depuis quelques mois en riposte au retrait de nombreuses liaisons régionales par Air Canada, le président de la Conférence des préfets de l'Abitibi-Témiscamingue, Martin Ferron, insiste pour qu'une solution calquée sur les besoins de la région soit mise sur pied.

Les préfets ne veulent pas avoir à subir une desserte qui ne correspondrait pas aux besoins et aux enjeux régionaux.

On ne veut pas se faire imposer un modèle avec des heures, des couvertures ou des journées qui ne feraient pas l'affaire des gens ici en région, des entreprises, des chambres de commerce ou des touristes, avance Martin Ferron.

Selon Martin Ferron, l'Abitibi-Témiscamingue est la troisième région en importance pour la couverture aérienne alors que plus de 300 000 transports aériens sont effectués en moyenne chaque année.

La relance des activités aériennes sur le territoire de l'Abitibi-Témiscamingue demeure néanmoins complexe, puisqu'il importe de se coordonner avec d'autres transporteurs pour des raccordements.

Martin Ferron insiste néanmoins sur l'identité géographique de la région et les engagements de services avec la population et les travailleurs du Nord-du-Québec, qui utilisent aussi les services aériens de Rouyn-Noranda et Val-d'Or.

Il faut que les heures d'arrivée et départ soient logiques. Quelqu'un qui aurait trois ou quatre heures de route à faire et qui doit partir à 2h du matin de chez-lui parce que son vol est à 6h, ça ne tient pas la route. Et on l'a vécu avec Air Canada, affirme le président de la Conférence des préfets et préfet de la MRC de la Vallée-de-l’Or.

Un modèle régional de transport aérien sera donc réalisé. Les citoyens, les organismes et les entrepreneurs seront sondés afin de préciser les besoins de la région, et ce, afin de s'assurer d'un plan à long terme qui soit tout aussi pertinent après la pandémie.

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