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Sayona Mining s’entend avec un partenaire américain

Affiches sur le lieu du projet minier Authier de l'entreprise Sayona Mining.

Le projet minier de l'entreprise Sayona Mining devrait être situé à environ 150 mètres de l'esker, à La Motte, en Abitibi. (archives)

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La compagnie Sayona Mining a signé une entente de 12 millions de dollars avec Piedmont Lithium, qui prévoit notamment la vente de la moitié de la production future de ses projets Authier et Tansim, situés en Abitibi-Témiscamingue.

En vertu de cette entente, Piedmont Lithium, une compagnie américaine basée en Caroline du Nord, acquiert une participation de 19,9 % dans Sayona Mining et de 25 % dans sa filiale Sayona Québec.

Pour Guy Laliberté, chef de la direction de Sayona Québec, il s’agit d’une entente majeure pour la compagnie minière, tant au niveau financier que stratégique.

D’être associé à un partenaire prestigieux dans le développement du lithium en Amérique, c’est très important, lance-t-il. L’entente nous amène 12 millions de dollars immédiatement, mais elle apporte aussi une hausse appréciable de notre capitalisation boursière. La valeur de l’action est en hausse de 50 % lundi sur les marchés américains. C’est signe que c’est une annonce appréciée des investisseurs.

Piedmont Lithium a signé en septembre une entente avec la compagnie Tesla pour lui fournir 50 000 tonnes de spodumène par année. Quand nous serons en opération, il est facile de penser que le lithium produit en Abitibi va transiter chez Piedmont avant de se retrouver dans les batteries des véhicules de Tesla, précise Guy Laliberté.

La chef de la direction estime que l’entente d’acquisition de la moitié de la production de Sayona Québec par l’entreprise de la Caroline du Nord aura aussi des avantages environnementaux.

Si on regarde l’horizon 2022 ou 2023, il n’y aura toujours pas d’installation de transformation au Québec pour produire de l’hydroxyde ou du carbonate de lithium. La solution pour l’instant, c’est de regarder vers l’exportation. North American Lithium envoyait son concentré en Chine. On aura au moins une opportunité d’envoyer le nôtre aux États-Unis, ce qui est un avantage incontestable sur le plan environnemental.

Guy Laliberté ajoute qu’une clause de l’entente avec Piedmont prévoit aussi que si des installations de transformation devenaient disponibles dans la province, la quantité de concentré réservée pour les États-Unis serait redirigée vers le Québec.

En attente d’un BAPE

Par ailleurs, le projet Authier de Sayona Québec, situé à La Motte, est toujours à l’étude au ministère de l’Environnement du Québec. La compagnie a déposé son étude d’impacts environnementaux en janvier 2020 et elle vient de soumettre ses réponses à des questions formulées par le ministère.

La COVID nous a retardés de quelques mois dans le processus, mais ce n’est rien de majeur. On pense que des audiences du BAPE pourraient se tenir entre juin et septembre, ce qui nous amène à penser qu’on pourrait recevoir notre accréditation pour commencer à construire à la fin 2021 ou au début de 2022.

Dans ce scénario, Sayona aurait fini de construire son concentrateur à Authier pour 2023. En attendant, la compagnie souhaite toujours se porter acquéreur des actifs de North American Lithium à La Corne et une décision pourrait venir à ce sujet au cours des prochaines semaines.

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