« Nous ne concéderons jamais » la victoire à Biden, martèle Trump

Donald Trump a prononcé un discours où il dénonce, sans aucune preuve, le vol de l'élection présidentielle par les démocrates de Joe Biden.
Photo : Getty Images / Tasos Katopodis
- Yanick Cyr
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi qu'il ne concéderait « jamais » la victoire à Joe Biden, à deux semaines de la prise de fonction du démocrate.
Nous n'abandonnerons jamais
, a-t-il encore lancé à ses partisans lors d'un rassemblement devant la Maison-Blanche.
Donald Trump a prononcé un discours dans lequel il a une fois de plus répété qu'il avait remporté l'élection présidentielle, mais qu'on la lui avait usurpée.
Les élections sont mieux organisées dans les pays du tiers-monde.
Nous avons remporté cette élection, et nous l'avons remportée largement
, a-t-il martelé, en dépit de l'absence de preuves accréditant l'hypothèse de fraudes électorales.
Le président sortant s'en est pris à ses cibles habituelles, dénonçant une conspiration des médias qu'il dit corrompus et relayant de fausses nouvelles. Nos médias ne sont pas libres, a-t-il insisté. Ce sont les ennemis du peuple, c'est le plus gros problème que nous ayons dans notre pays.
Donald Trump a également tiré dans ses propres rangs en écorchant les républicains faibles
, soit ceux qui ont reconnu la victoire du président désigné, Joe Biden, ou qui n'adhèrent pas à la théorie de la fraude électorale.
Les républicains faibles, dont plusieurs que j'ai aidés à se rendre où ils sont, sont soudain [...] des républicains pathétiques. Il y en a beaucoup.
Pendant que le Congrès est réuni pour confirmer la victoire de Joe Biden à la présidentielle du 3 novembre dernier, Donald Trump a de nouveau pressé son vice-président, Mike Pence, de refuser de reconnaître la défaite électorale.
Ce dernier s'est toutefois abstenu de jouer un tel rôle, se réfugiant derrière « les contraintes » que lui impose la Constitution des États-Unis pour expliquer son geste.
Il a précisé que toute allégation d'irrégularité lors de l'élection pourrait être vérifiée par les autorités compétentes selon un procédé démocratique bien établi et respecté sans exception depuis 130 ans.
Bien que le président sortant ait réussi à convaincre ses partisans qu’il avait remporté l’élection, le président élu Joe Biden a recueilli une majorité de 306 grands électeurs sur les 538 que compte le Collège électoral et s'est imposé au niveau national avec une avance de plusieurs millions de voix.
- Yanick Cyr