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Nettoyer Montréal, un masque à la fois

Jody Aveline avec deux sacs de poubelle.

Jody Aveline a pris l'habitude de ramasser tous les masques qu'il voit par terre, mais il a l'impression que le travail ne se termine jamais, car plus il les cherche, plus il en voit.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Un Montréalais est devenu tellement frustré de voir des masques jetables et des gants en plastique par terre qu’il a décidé de prendre lui-même soin de les ramasser.

Jody Aveline a retiré 11 461 masques des trottoirs montréalais depuis la fin de l'été.

Je me suis promis que si je vois un masque ou si je vois un gant, je m'arrête et je le ramasse, dit-il.

Il fait le tour de la ville à vélo, ramasse les masques et les met dans des sacs poubelle qu’il traîne dans une remorque attachée à son vélo.

Soucieux de l'impact environnemental des déchets, il ramène les masques chez lui, coupe les ficelles et les jette correctement.

Je me dis qu’il faut que je les ramasse, mais en même temps il y en a partout. Plus j’en ramasse et plus j’en vois.

Une citation de Jody Aveline
Jody Aveline devant son vélo avec une remorque.

Jody Aveline met ses sacs poubelle remplis de masques jetables dans sa remorque à vélo, les ramène à la maison, coupe les ficelles des masques et les jette correctement.

Photo : Radio-Canada

On veut tous faire notre part

Il a d’ailleurs lancé un groupe sur Facebook, Mission PPE - Educate, Collect, Cut & Discard, pour encourager d’autres Montréalais à faire de même.

C’est notamment le cas de sa voisine Meghan McCualloch. Elle affirme que son initiative a un réel impact dans leur quartier.

Je pense qu'il a en quelque sorte commencé quelque chose. On veut tous faire notre part.

Une citation de Meghan McCualloch

Pour Noël, Jody Aveline supplie les Montréalais d'arrêter de jeter leurs masques jetables au sol et de se procurer des masques réutilisables pour limiter la propagation de la COVID-19.

Au printemps, nous allons voir des masques et des gants partout, mais ils ne sont pas biodégradables et prennent jusqu'à 500 ans pour se décomposer, rappelle-t-il.

Il aimerait que le gouvernement provincial et les municipalités éduquent davantage la population sur la façon appropriée de jeter les pièces d'équipement de protection individuelle jetable.

Avec les informations de CBC

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