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Le rapport d'enquête indépendante sur la mort de Rodney Levi est déposé

Chantel Moore et Rodney Levi sont morts aux mains des policiers à huit jours d'intervalle, en juin.

Rodney Levi, souriant, fait un salut de la main

Rodney Levi, 48 ans, de la Première Nation de Metepenagiag, a été abattu par un gendarme le 12 juin. Le bureau du coroner va enquêter sur les circonstances de sa mort.

Photo : Gracieuseté/Tara Louise Perley

Radio-Canada

Après le rapport sur la mort de Chantel Moore, voici celui sur la mort de Rodney Levi. Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) du Québec vient ainsi de remettre un second rapport sur la mort d'une personne autochtone du Nouveau-Brunswick, tuée par un policier.

Rodney Levi, résident de la Première Nation de Metepenagiag, est mort le 12 juin à l'âge de 48 ans, abattu par un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) près de Miramichi.

Le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes a été transmis au Service des poursuites publiques et au coroner le 16 décembre, mais ce n'est que le 24 décembre en après-midi que le bureau a rendu public un bref résumé de ce rapport.

Le 23 décembre, le même bureau publiait un court résumé de son rapport sur la mort de Chantel Moore, une femme autochtone elle aussi abattue par un policier du Nouveau-Brunswick en juin dernier.

Le BEI précise que le rapport complet sur la mort de Rodney Levi – tout comme celui sur la mort de Chantel Moore – ne peut être rendu public pour des raisons de confidentialité.

Nouveaux détails sur l'intervention policière

Seule l'heure approximative à laquelle les appels ont été faits au 911 est indiquée dans le résumé du rapport.

On y mentionne que, vers 19 h le 4 juin, le service 911 a reçu deux appels faits par des gens qui demandent l’assistance des policiers pour un homme qui se trouve chez eux, en possession de couteaux, et qui ne voulait pas coopérer.

Deux membres de la GRC du détachement de Sunny Corner se sont rendus sur les lieux, où ils ont aperçu Rodney Levi sur une terrasse à l'extérieur d'une résidence. D'autres personnes se trouvaient sur cette terrasse.

Selon une déclaration publiée par l’église pentecôtiste de Boom Road l'été dernier, Rodney Levi participait à un barbecue, auquel il avait été invité, à la résidence du pasteur.

Rodney Levi, 48 ans, a été tué par un agent de la GRC, près de Miramichi, au Nouveau-Brunswick.

Rodney Levi, 48 ans, a été tué par un agent de la GRC le 4 juin 2020, près de Miramichi, au Nouveau-Brunswick.

Photo : Contribution

Le résumé du rapport du Bureau des enquêtes indépendantes indique que Rodney Levine veut pas se départir des couteaux et [qu']il n’obtempère pas aux demandes des deux policiers.

Les policiers décident donc d'utiliser une arme à impulsion électrique, communément appelée pistolet Taser.

Un policier utilise alors son arme à impulsion électrique contre l’homme, en vain, écrit-on.

Selon le BEI, Rodney Levi se serait se dirigé ensuite vers l’autre policier, qui a ouvert le feu et l'a abattu avec son arme de service.

L’homme se dirige ensuite vers l’autre policier, qui fait feu et atteint l’homme.

Une citation de Rapport du BEI

Le décès de Rodney Levi a été constaté à l'hôpital.

Plusieurs témoins étaient présents lors des événements, mais le BEI ne précise pas qui sont les personnes qui ont été interrogées dans le cadre de l'enquête.

La suite des choses

Le BEI, l'agence d'enquête sur le travail des policiers du Québec, a reçu en juin le mandat d'examiner les événements survenus à Miramichi. La GRC a fait appel à cette agence de la province voisine en l'absence d'une équipe indépendante d'enquête au Nouveau-Brunswick.

Le rapport est maintenant entre les mains du Service des poursuites publiques du Nouveau-Brunswick, qui a la responsabilité d'examiner les conclusions du Bureau des enquêtes indépendantes et de déterminer s’il y a lieu de déposer des accusations.

L’examen de l’information présentée dans le rapport devrait prendre quelques semaines, a déclaré le Cabinet du procureur général du Nouveau-Brunswick, jeudi après-midi.

Le Service des poursuites publiques ne fera pas de commentaires sur l'affaire durant cet examen du dossier.

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