Une nouvelle commissaire aux langues officielles des Territoires du Nord-Ouest
Les Territoires du Nord-Ouest comptent 11 langues officielles, dont l'anglais, le français et 9 langues autochtones.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le président de l’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest, Frederick Blake fils, a annoncé lundi la nomination de Brenda Gauthier au poste de commissaire aux langues officielles des Territoires du Nord-Ouest.
La nouvelle commissaire entrera en fonction le 11 janvier à partir de Fort Smith où déménagera le Commissariat aux langues officielles, présentement situé à Yellowknife.
Brenda Gauthier possède plus de 20 ans d’expérience dans les domaines de la justice et des relations intergouvernementales
, selon le communiqué de l’Assemblée législative.
Elle prévoit de collaborer avec les gouvernements autochtones, les parties prenantes et les résidents pour promouvoir la Loi sur les langues officielles et les services offerts par le Commissariat aux Ténois
, poursuit le communiqué.
La résidente de Fort Smith occupera donc le poste laissé vacant par le départ à la retraite de Shannon Gullberg le 31 octobre.
Les demandes d’information et les plaintes peuvent toujours être envoyées au commissariat. Elles seront examinées lorsque Mme Gauthier entrera en fonction, selon le communiqué.
Les défis de la nouvelle commissaire
Shannon Gullberg a été commissaire de 2005 à 2008 puis de 2015 à octobre 2020.
Lors d’une session devant le Comité permanent des opérations gouvernementales le 27 octobre, quelques jours avant son départ, elle avait indiqué que plusieurs défis attendaient sa successeure et le gouvernement ténois qui doit revoir sa Loi sur les langues officielles.
La loi ne fournit aucun détail sur la manière dont les services [en langues officielles] doivent être fournis, et même si la politique et les lignes directrices sur les langues officielles sont en place, elles semblent rarement avoir un impact
, a-t-elle alors déclaré.
« À mon avis, il faut une refonte complète de la façon dont les services sont fournis. Il doit y avoir une vérification complète de l’offre active dans toutes les langues officielles. »
La commissaire sortante recommande aussi un meilleur recrutement des locuteurs des langues officielles dans la fonction publique ainsi que la réintroduction d’un programme pour former des interprètes dans les langues autochtones.
Son dernier rapport annuel traitant des 16 plaintes reçues en 2019-2020 n’a toujours pas été déposé à l’Assemblée législative.
En octobre, devant le Comité permanent des opérations gouvernementales, elle a indiqué que la plupart de ces plaintes provenaient de francophones et touchaient surtout le secteur de la santé.