Vaccination : appel à la patience de la santé publique

Il faudra continuer à suivre les recommandations de la santé publique jusqu'à ce qu'une bonne partie de la population soit vaccinée.
Photo : Associated Press / Themba Hadebe
Entre 70 et 80 % de la population devra être vaccinée contre la COVID-19 pour que l’on puisse espérer une immunité collective, rappellent les responsables de la santé publique. Entre-temps, la population devra continuer à appliquer les consignes pour prévenir la propagation du coronavirus.
Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario croit qu’en raison de l’approvisionnement limité en vaccins, les Ontariens devront demeurer vigilants au moins jusqu’en mai ou juin.
Maintenant que le vaccin arrive, c’est la ligne d’arrivée du marathon qui est en vue
, a commenté le Dr David Williams. Le médecin insiste sur l’importance de se ressaisir et de maintenir le cap, en dépit de la lassitude causée par les nombreux mois de restrictions sanitaires.
Il souligne que les patients qui contracteront la COVID-19 ne pourront être vaccinés tant qu’ils seront très malades.
La Dre Barbara Yaffe, médecin hygiéniste en chef adjointe, précise que les recherches montrent que le vaccin est efficace pour prévenir la maladie et les cas graves.
Concrètement jusqu’ici, il n’a pas été prouvé qu’il peut prévenir les infections asymptomatiques. C’est peut-être le cas, selon la Dre Yaffe, mais nous ne le savons pas encore.
Même si les gens sont vaccinés, ils devront se protéger et protéger les autres pour ne pas propager la maladie
, dit-elle.
L’Ontario commencé à vacciner des travailleurs des centres de soins de longue durée lundi. Peu de doses seront disponibles dans un premier temps; les travailleurs de la santé et les populations les plus vulnérables auront donc la priorité, puisque c’est la façon d’avoir le maximum de retombées.
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Le premier vaccin a été officiellement livré; c’est la bonne nouvelle du jour
, a déclaré la médecin hygiéniste de Toronto. La Dre Eileen de Villa espère qu’un maximum de gens se feront vacciner, quand ils en auront la possibilité.
La crise ne sera évidemment pas réglée à temps pour Noël ou pour les autres fêtes de fin d’année, ajoute-t-elle.
Si les gens sont prudents, souligne la Dre de Villa, ils pourront espérer se réunir l’an prochain en se disant que les sacrifices qu’ils ont faits en ont valu la peine
.