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Alors que Québec tente de créer 137 nouvelles places en garderies sur la Côte-Nord, le centre de la petite enfance Ritourn’ailes de Sept-Îles menace de fermer ses portes si des travaux d'urgence ne sont pas réalisés.
Il y a un an, un dégât d'eau et des locaux vétustes ont forcé les enfants et le personnel du CPECentre de la petite enfance à déménager dans un local temporaire, puis dans les classes d'une école.
Les anciens locaux du CPE Ritourn'ailes sont dans un piètre état, un an après la délocalisation des enfants.
Photo : Radio-Canada
Depuis, des discussions sont en cours avec le ministère de la Famille pour aménager de nouveaux locaux, mais la directrice générale du CPECentre de la petite enfance, Karina Vigneault, dénonce un processus administratif lourd et complexe.
Il n’y a rien d’exagéré dans ce qu’on demande, c’est vraiment la base. Ce qu’on veut, c’est de garder les 45 enfants, les 45 familles et les rassurer qu’elles auront un service, qu’on va revenir sur la rue Michaud.
Trois employées du CPECentre de la petite enfance ont quitté leur emploi en deux semaines. Si les travaux ne sont pas réalisés rapidement, la directrice craint de perdre les autres.
[Dans nos locaux actuels], ça fait beaucoup d’enfants dans le même local, beaucoup de bruit, beaucoup de stimuli. Même pour les éducatrices à la fin de la journée, c’est plus épuisant qu’une journée ordinaire, pour les enfants aussi, explique-t-elle.
La directrice générale du CPE Ritourn'ailes, Karina Vigneault, se dit dans une impasse.
Photo : Radio-Canada
Les nouvelles normes forcent toutefois le CPECentre de la petite enfance à agrandir son espace ou accueillir une dizaine d’enfants de moins. La diminution du nombre de places semble être favorisée par le ministère, selon la députée de Duplessis, Lorraine Richard.
Dernièrement, ils ont dit : "on va vous enlever 6 à 8 places parce qu’on ne peut plus rentrer 45 enfants", alors qu’on manque de place à Sept-Îles et que le ministre se vante qu’il est en appel de projets un peu partout, dénonce-t-elle.
Le scénario envisagé par le ministère est un non-sens, selon la députée de Duplessis, Lorraine Richard.
Photo : Radio-Canada
Ça voudrait dire que lorsqu’on reviendra sur la rue Michaud, on devrait faire un choix de quel groupe on retire, quel parent va se retrouver sans place en garderie. Pour nous, ce n’est pas envisageable, renchérit Karina Vigneault.
Mme Richard demande plutôt au gouvernement d’opter pour l’agrandissement des locaux.
Ce qu’on leur demande, c’est vraiment de faire un agrandissement, où l’on peut avoir les 47 enfants qui vont évoluer dans un milieu adéquat, sécuritaire et pour les éducatrices également.
De son côté, le ministère affirme soutenir le CPECentre de la petite enfance dans ses démarches, notamment d'agrandissement et dit vouloir s'assurer de trouver la meilleure solution pour les enfants et le personnel.
Il y a plusieurs analyses qui ont été réalisées dans les derniers mois pour déterminer la meilleure solution à plus long terme afin de nous assurer que les tout-petits soient dans un endroit adapté et sécuritaire. Les résultats devraient être connus prochainement, écrit dans un courriel l'attaché de presse du ministre de la Famille, Antoine de la Durantaye.
Une rencontre entre le cabinet du ministre et la députée de Duplessis est d'ailleurs prévue vendredi.