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Air Canada réduit encore son offre de service en Atlantique

Les queues de deux avions au sol, décorées du logo d'Air Canada.

Deux avions d'Air Canada à l'aéroport de Zurich, en Suisse, le 10 mai 2020.

Photo : Getty Images / Fabian Gysel

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le transporteur aérien Air Canada annonce la suspension de plusieurs vols dans les provinces de l’Atlantique en raison de la COVID-19.

Air Canada suspend indéfiniment tous ses vols aux aéroports de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, et de Sydney, au Cap-Breton.

Le transporteur annonce également qu'il réduit ses services à Fredericton, à Halifax, à Charlottetown et à Deer Lake, jusqu'à nouvel ordre.

Cela inclut la mise en veilleuse des itinéraires suivants :

  • Fredericton-Toronto
  • Charlottetown-Toronto
  • Halifax-Ottawa
  • Deer Lake-Halifax

Ces changements entreront en vigueur le 11 janvier 2021, selon l'Association des aéroports du Canada atlantique.

Air Canada demande l'aide du fédéral

Cette décision n'a pas été prise à la légère et nous regrettons son impact sur nos clients et nos partenaires communautaires, mais il est de plus en plus difficile de continuer à fonctionner dans cet environnement compliqué sans appui spécifique du gouvernement, avec qui nous continuons d'attendre de commencer à négocier, a affirmé Peter Fitzpatrick, un porte-parole d'Air Canada.

Selon M. Fitzpatrick, ces compressions font partie des 95 suspensions prévues et annoncées en novembre, en même temps que les résultats du troisième trimestre d'Air Canada.

Les couloirs d'attente menant aux comptoirs d'enregistrement d'Air Canada sont vides.

Air Canada a été contrainte de réduire ses horaires de vols de 95 % le printemps dernier, en raison de la pandémie.

Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson

Aux yeux du président du Conseil des aéroports du Canada, Daniel-Robert Gooch, l'absence de réponse ciblée de la part du gouvernement fédéral a joué un rôle dans les compressions d'Air Canada.

C'était pratiquement inévitable étant donné les restrictions provinciales soutenues sur les voyages aériens dans le Canada atlantique, le refus d'envisager des programmes de dépistage pour améliorer la sécurité et limiter le besoin de longues quarantaines et l'absence de soutien fédéral pour nos partenaires du transport aérien, a-t-il affirmé.

La COVID-19 responsable

La deuxième vague de COVID-19 ajoute de la pression sur un secteur qui est déjà sur le point de s'effondrer, affirme l'Association dans une déclaration écrite diffusée mardi.

Ceci est plus qu'un coup dur pour la région, nous pourrions voir la fermeture des petits aéroports régionaux si nous ne trouvons pas de solution, est-il également écrit dans la déclaration.

À Saint-Jean, par exemple, les vols d'Air Canada sont actuellement les seuls qui arrivent à l'aéroport ou qui en partent, avec un vol quotidien en direction de Montréal.

Notre dossier : La COVID-19 en Atlantique

Un autre coup dur pour l'industrie

En juin, Air Canada avait suspendu indéfiniment 11 liaisons au Canada atlantique, et avait fermé des bureaux à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, et à Wabush, à Terre-Neuve-et-Labrador.

La compagnie WestJet a également annoncé, en octobre, l'arrêt de 80 % de ses activités en Atlantique.

Il s'agit de la troisième grande série de compressions dans les services aériens pour notre région au cours des six derniers mois, a déclaré Derrick Stanford, président de l'Association des aéroports du Canada atlantique et directeur de l'aéroport de Saint-Jean.

Le service a été réduit à un niveau insoutenable pour nos aéroports. Notre industrie ne peut pas survivre et fonctionner dans ces conditions, et nous voyons le pire des scénarios se dérouler ici aujourd'hui. Cela aura un impact énorme sur l’économie de notre région, sur la capacité des familles à se rendre visite, sur la circulation des travailleurs essentiels ainsi que sur les employés des aéroports et les entreprises.

Du côté du Cap-Breton, le directeur de l'aéroport de Sydney, Mike MacKinnon, affirme que cette décision représente le dernier clou dans le cercueil pour le transport aérien dans la région.

Avec des informations de La Presse canadienne

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