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La chercheuse Catherine Laprise, de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), tentera de déterminer si des personnes sont plus susceptibles de développer des symptômes graves de la COVID-19 en menant un projet de recherche sur des microbes qui se logent à l'arrière des sinus.
La professeure au Département des sciences fondamentales de l’UQACUniversité du Québec à Chicoutimi a obtenu une subvention de 486 847 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L'étude portera sur l’identification d’un profil génétique et microbien de risque pour la COVID-19.
Une publication du Service des communications de l'UQACUniversité du Québec à Chicoutimi indique que le projet sera mené en collaboration avec Catherine Girard, professeure au Département des sciences fondamentales de l’UQACUniversité du Québec à Chicoutimi, Guillaume Jourdan, microbiologiste infectiologue au CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux, et Luigi Bouchard, professeur titulaire au Département de biochimie et de génomique fonctionnelle à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.
Le projet a pour but d’étudier, parmi les échantillons de gens atteints de la COVID-19, le profil génétique ainsi que le profil microbien du nasopharynx, soit l’ensemble des bactéries et virus peuplant l’arrière des sinus d’un individu.
On veut voir est-ce qu'au niveau nasopharyngé les gens ont des micro-organismes particuliers qui seraient un peu un bon "accueil" pour le SRAS-CoV-2. Est-ce que ce virus-là s'établit mieux dans le nez et dans le pharynx de certaines personnes comparativement à d'autres?, a expliqué Catherine Laprise, lors d'une entrevue réalisée à son laboratoire.
Cette approche permettra d’identifier les facteurs de risque génétiques et microbiens pouvant augmenter ou diminuer le risque de contracter la COVID-19 avec de graves symptômes afin de créer un outil prédictif, qui identifierait rapidement les patients plus à risque.
Les échantillons seront recueillis à même la biobanque québécoise, pour laquelle Catherine Laprise est la responsable pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. En ce moment, on utilise les tests qui ont servi, donc tous les tests diagnostics qui ont été faits ici par l'équipe du CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux, ceux qui sont positifs, négatifs, parce que dans ça il y a le microbiote. [...] On recueille donc les échantillons des patients qu'ils soient hospitalisés ou non. [...] À partir de cette biobanque-là, on a accès au sang et à l'ADN des participants, a détaillé la chercheuse.
Comme Catherine Laprise et ses cochercheurs peuvent travailler avec des éléments existants, des résultats devraient venir assez rapidement.
Ça devrait être fait à l'intérieur de deux ou trois mois, a-t-elle conclu.