Nous utilisons les témoins de navigation (cookies) afin d'opérer et d’améliorer nos services ainsi qu'à des fins publicitaires.
Le respect de votre vie privée est important pour nous. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation de ces informations,
veuillez revoir vos paramètres avant de poursuivre votre visite.Gérer vos témoins de navigationEn savoir plus
Près de deux ans après l’ouverture du plus gros chantier patrimonial de l’histoire du pays, les travaux de réhabilitation de l’édifice du Centre du parlement vont bon train, malgré la pandémie.
La COVID-19 n’a pas ralenti le processus de restauration selon Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC).
Environ 50 000 camions de roche-mère seront retirés de cette zone au cours des deux prochaines années pour faire place au nouveau centre des visiteurs. Jusqu’à présent 5000 camions de roche-mère ont été remplis. Toute la roche sera recyclée dans des projets d'infrastructure, des projets routiers locaux, et autres projets.
Les travaux ont permis de découvrir que la fondation de l’édifice du Centre était faite de gravats. Pour renforcer cette fondation, les travailleurs ont coulé du ciment sur les parois des gravats et fait traverser le tout de tiges en acier.
Plus de 100 000 objets archéologiques ont été découverts près de l’édifice du Centre, la plus riche fouille depuis le début des travaux de réhabilitation. La colline du Parlement est l’endroit où s’est installé le campement du colonel John By dans les années 1820 pour superviser la construction du canal Rideau. Un hôpital, des casernes militaires et un village y ont été construits pour devenir Barracks Hill. Les travailleurs ont trouvé de l’équipement militaire, comme des insignes, un chapeau et
Image1/ de 3
Environ 50 000 camions de roche-mère seront retirés de cette zone au cours des deux prochaines années pour faire place au nouveau centre des visiteurs. Jusqu’à présent 5000 camions de roche-mère ont été remplis. Toute la roche sera recyclée dans des projets d'infrastructure, des projets routiers locaux, et autres projets.Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Environ 50 000 camions de roche-mère seront retirés de cette zone au cours des deux prochaines années pour faire place au nouveau centre des visiteurs. Jusqu’à présent 5000 camions de roche-mère ont été remplis. Toute la roche sera recyclée dans des projets d'infrastructure, des projets routiers locaux, et autres projets.Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Les travaux ont permis de découvrir que la fondation de l’édifice du Centre était faite de gravats. Pour renforcer cette fondation, les travailleurs ont coulé du ciment sur les parois des gravats et fait traverser le tout de tiges en acier.Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Plus de 100 000 objets archéologiques ont été découverts près de l’édifice du Centre, la plus riche fouille depuis le début des travaux de réhabilitation. La colline du Parlement est l’endroit où s’est installé le campement du colonel John By dans les années 1820 pour superviser la construction du canal Rideau. Un hôpital, des casernes militaires et un village y ont été construits pour devenir Barracks Hill. Les travailleurs ont trouvé de l’équipement militaire, comme des insignes, un chapeau etPhoto : The Canadian Press / Adrian Wyld
Présentement, dans le stade du projet, on est surtout dans une phase de démolition et d'enlèvement des matières du site. Donc la chaîne d'approvisionnement est beaucoup moins touchée que si on était à la fin du projet, explique le directeur principal de la construction de l'édifice du Centre, Marc-Olivier Ranger.
Chaque jour, 400 travailleurs foulent ce chantier qui représente le projet de réhabilitation du patrimoine le plus complexe jamais entrepris au Canada.
C’est tellement gros, ça fait travailler beaucoup de nos membres et des centaines de sous-contractants, ajoute Rodrigue Gilbert, de l’Association canadienne de la construction.
C’est une icône dans le domaine de la construction au Canada.
Construit de 1916 à 1927, l’édifice du Centre fait partie d’un campus de 35 édifices patrimoniaux sur la colline du Parlement. Avant le début des travaux, il abritait le Sénat et la chambre des communes, la rotonde et le hall d’honneur.
Le tout premier chantier, dont les travaux ont débuté en 2002, s’est concentré sur ce que plusieurs considèrent être une des sept merveilles du Canada la bibliothèque du parlement.
Les parlementaires ont encore leur mot à dire dans certaines parties du projet, ce qui rend l’échéancier final plus difficile à déterminer, tout comme l’estimation des coûts.
Les puits de lumière des deux chambres, autrefois recouverts d’un toit, seront restaurés pour augmenter la quantité de lumière naturelle. Les travaux visent également à intégrer une infrastructure informatique dans la pierre du bâtiment pour éviter une superposition visible de câbles et autres objets.
Le plafond en lin peint à la main a été retiré et soigneusement enroulé. Il sera conservé, réparé, restauré et finalement réinstallé dans la chambre.
Les énormes lustres en bronze coulé, pesant environ 3 500 livres chaque, ont été enlevés et se trouvent maintenant sur le sol de la salle du Sénat. Le tapis rouge de la pièce s’y trouve encore, tout comme les sièges de la galerie contrairement aux sièges au sol qui ont été retirés.
Le plafond cathédral recouvert de feuilles d’or et peint à la main sera restauré « avec amour » assure Services publics et Approvisionnement Canada.
Principal lieu de cérémonie ainsi que de séparation physique entre la Chambre des communes et le Sénat, cette section de l’édifice sera restaurée pour le siècle à venir. Les travaux consistent également à moderniser les espaces utilisés pour la diffusion d’entrevues et d’évènements spéciaux. Le travail structural se fera plutôt de l’autre côté de la pierre.
Image1/ de 5
Les puits de lumière des deux chambres, autrefois recouverts d’un toit, seront restaurés pour augmenter la quantité de lumière naturelle. Les travaux visent également à intégrer une infrastructure informatique dans la pierre du bâtiment pour éviter une superposition visible de câbles et autres objets.Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Les puits de lumière des deux chambres, autrefois recouverts d’un toit, seront restaurés pour augmenter la quantité de lumière naturelle. Les travaux visent également à intégrer une infrastructure informatique dans la pierre du bâtiment pour éviter une superposition visible de câbles et autres objets.Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Le plafond en lin peint à la main a été retiré et soigneusement enroulé. Il sera conservé, réparé, restauré et finalement réinstallé dans la chambre.Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Les énormes lustres en bronze coulé, pesant environ 3 500 livres chaque, ont été enlevés et se trouvent maintenant sur le sol de la salle du Sénat. Le tapis rouge de la pièce s’y trouve encore, tout comme les sièges de la galerie contrairement aux sièges au sol qui ont été retirés.Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Chargement de l’image
Le plafond cathédral recouvert de feuilles d’or et peint à la main sera restauré « avec amour » assure Services publics et Approvisionnement Canada.Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Chargement de l’image
Principal lieu de cérémonie ainsi que de séparation physique entre la Chambre des communes et le Sénat, cette section de l’édifice sera restaurée pour le siècle à venir. Les travaux consistent également à moderniser les espaces utilisés pour la diffusion d’entrevues et d’évènements spéciaux. Le travail structural se fera plutôt de l’autre côté de la pierre.Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Des Communes et un Sénat plus modernes et lumineux
Services publics et Approvisionnement Canada travaille de près avec les parlementaires sur la conceptualisation de cet espace crucial pour la démocratie.
La Chambre des communes doit constamment faire face à un nombre grandissant de députés. Avant la fermeture de l’édifice du Centre, ce nombre est passé de 308 à 388. La Chambre projette que l’espace pourrait devoir accueillir 450 députés au cours des prochaines décennies.
Ceci représente tout un défi, puisque l’agrandissement de la pièce ne fait partie des plans de réhabilitation.
Au cours des prochaines années, l’énorme chantier fera place à un centre des visiteurs, qui sera la porte d’entrée sécuritaire des visiteurs et un point de liaison entre les édifices de l’Ouest, du Centre et de l’Est.