Premier Tech créera 500 emplois en 5 ans

Premier Tech prévoit créer 500 emplois sur 5 ans.
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Québec accorde un prêt de 45 millions de dollars à Premier Tech, qui lui permettra notamment de consolider plus de 1000 emplois et d'en créer 500 nouveaux, qui seront majoritairement basés à Rivière-du-Loup. Cette aide financière a été annoncée jeudi matin par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, de passage dans la région.
Québec indique que cette contribution financière est octroyée par le biais d’Investissement Québec sous la forme d’un prêt sans intérêt avec une partie pardonnable.
L'entreprise investit au total plus de 250 millions de dollars, incluant l'aide gouvernementale, pour des projets majeurs liés à la transformation numérique de ses installations et de ses appareils, à son système informatique et à ses laboratoires de recherche et de développement.
Le président et chef de la direction de Premier Tech, Jean Bélanger, affirme que 100 millions de dollars serviront à la recherche et à l'innovation.
Le reste de la somme sera alloué à la transformation numérique de ses outils et au développement de nouveaux marchés. Des investissements en infrastructures sont aussi prévus.
Il y a des projets de nouveaux bâtiments à bureaux. Il y a des projets de nouvelles usines aussi, dans la région et ailleurs au Québec.
La direction de Premier Tech soutient que cet investissement permettra de consolider plus de 1000 emplois et d'en créer 500 autres sur 5 ans.
L'entreprise précise également que les trois quarts de ces nouveaux emplois seront basés à Rivière-du-Loup et seront munis d'un salaire annuel moyen estimé à plus de 60 000 $.
Selon le ministre Pierre Fitzgibbon, Premier Tech cadrait parfaitement dans les critères pour obtenir une aide financière.
On veut accroître l'innovation. [...] Deuxièmement, la transformation numérique, super importante pour des raisons que vous connaissez tous. Puis troisièmement, l'exportation. On veut adresser nos enjeux de balance commerciale. Alors ce projet-là, de 250 millions de dollars, respecte les trois aspects
, explique le ministre.
Avec les informations de Patrick Bergeron