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L’appel de la terre : une « tendance lourde » en Estrie, selon l’Arterre

Un champ agricole.

Depuis l’implantation de l’Arterre en Estrie, 20 jumelages ont été effectués.

Photo : Radio-Canada / Daniel Mailloux

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L’Arterre, qui offre un service de maillage entre les aspirants agriculteurs et les cédants, constate qu’il y a davantage de citoyens qui souhaitent se lancer en agriculture en Estrie qu'avant la pandémie.

À l’échelle de la province, on reçoit de 2 à 5 appels par jour [de citoyens intéressés à faire l’acquisition d’une terre], explique Lyne Desnoyers, agente régionale pour l’Arterre en Estrie. L’année passée, à pareille date, c'était plus un à deux par semaine.

Mme Desnoyers constate que l’appétit pour les terres se fait particulièrement sentir depuis le mois d’avril dernier. On a vu une augmentation du nombre d’aspirants agriculteurs. Ce sont souvent des reconversions professionnelles, précise-t-elle. Ils ont perdu leur emploi puis ils se disent, c’est maintenant que ça se passe, on fait le virage.

L’Arterre accompagne actuellement 85 producteurs et propriétaires fonciers qui souhaitent trouver de la relève agricole. 79 aspirants agriculteurs souhaitent démarrer des projets dans la région ou reprendre une entreprise agricole.

L’objectif du service est de s’assurer que les terres puissent continuer à être dédiées à des projets agricoles et de trouver un terrain d’entente qui convienne à toutes les parties.

Hausse du prix de la terre

Même s’il y a moins d’aspirants que d’agriculteurs qui souhaitent vendre leur terre, cela ne signifie pas pour autant que chacun peut y trouver son compte.

Ce ne sont pas tous les jumelages qui sont possibles entre un propriétaire et un agriculture de la relève. La superficie nécessaire à l’exploitation d’une ferme laitière est par exemple beaucoup plus importante que ce qui est nécessaire pour une ferme maraichère. Si j’ai une production laitière, je n’ai pas 8 aspirants qui ont un intérêt pour reprendre l’entreprise laitière, cite Mme Desnoyers en exemple.

Cet intérêt accru pour les terres agricoles a contribué à une hausse du prix de la terre, selon Mme Desnoyers. Un frein important à la relève agricole.

Depuis l’implantation de l’Arterre en Estrie, 20 jumelages ont été effectués. Trois négociations sont en cours actuellement.

D'après les informations de Thomas Deshaies.

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