•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les poules urbaines bientôt autorisées à Lévis

Une poule est perchée à l'intérieur d'un poulailler, au-dessus d'un nid contenant trois oeufs.

Une poule pondeuse dans son poulailler urbain.

Photo : La Presse canadienne / Charles Dharapak

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les Lévisiens pourront bientôt se faire cuire un œuf ramassé directement de leur cour arrière. La Ville compte autoriser les résidents à garder des poules urbaines dès le printemps.

Le maire de Lévis en a fait l’annonce lors de la traditionnelle période de questions au début de la séance du conseil municipal lundi soir.

Gilles Lehouillier a assuré que la Ville élabore présentement les derniers détails du règlement qui sera présenté en avril ou en juin.

On veut avoir le meilleur règlement. On a déjà fait le comparatif avec les autres villes, a-t-il annoncé.

« Est-ce qu’on va le permettre dans certaines zones ou sur la base d’un projet pilote? C’est ce qu’on va voir. »

— Une citation de  Gilles Lehouillier, maire de Lévis
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Lavoie

Demande de longue date

Le groupe Pour la légalité des poules pondeuses urbaines à Lévis milite depuis 2016 pour faire encadrer et légaliser la garde de poules urbaine.

Une page Facebook à ce sujet compte plus d’une centaine de membres. L’administrateur de la page Christian Demers est ravi de la volonté de la Ville d’aller de l’avant, mais souhaite que le règlement soit rapidement étendu à l’ensemble du territoire de Lévis.

Nous en sommes très heureux. Par contre, on se questionne. Pourquoi la Ville voudrait faire un projet pilote dans un premier temps ? On ne comprend pas cette voie utilisée par la Ville, se demande-t-il.

Christian Demers affirme que Lévis se fait déjà attendre alors que plusieurs grandes villes du Québec autorisent déjà les poulaillers urbains, dont Sherbrooke, Gatineau, Trois-Rivières et la Ville de Québec.

Des poules brunes marchent dans un poulailler.

Un maximun de quatre poules urbaines sont permises par poulailler à Québec.

Photo : Radio-Canada / Mireille Chayer

Amendes salées

Pour l’instant, il est interdit de garder ou d’avoir en sa possession, à titre d’animal domestique, un animal de ferme à Lévis, excepté dans les zones agricoles.

Les personnes qui ne respectent pas cette règlementation s’exposent à des amendes de 300 $ à 1000 $. Les montants peuvent doubler en cas de récidive.

À Québec, il est permis d’implanter un poulailler par lot, dans la cour arrière d’une résidence.

Un maximum de quatre poules peut y être gardé. Toute activité commerciale est interdite. Le poulailler ne peut être installé sur un balcon.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...