VIDO-InterVac veut établir un centre national de recherche sur les pandémies

Le Centre international de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses de l'Université de la Saskatchewan veut également faire passer son laboratoire de niveau 3 à un laboratoire de niveau 4, ce qui lui permettrait de travailler sur les maladies humaines et animales les plus graves et les plus mortelles.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Brassard
Le Centre international de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses (VIDO-InterVac) de l'Université de la Saskatchewan est à la recherche de fonds pour moderniser ses installations afin de devenir un centre national de recherche sur les pandémies.
VIDO-InterVac
souhaite construire de nouvelles installations de recherche sur les animaux pour pouvoir travailler avec une plus grande variété d’espèces.Le centre veut également faire passer son laboratoire de niveau 3 à un laboratoire de niveau 4, ce qui lui permettrait de travailler sur les maladies humaines et animales les plus graves et les plus mortelles.
Le directeur de VIDO-InterVac
, le Dr Volker Gerdts, s’adressera au comité de gouvernance et de priorités de la Ville de Saskatoon le 23 novembre pour présenter son plan d’expansion et faire le point sur l'élaboration d’un vaccin contre la COVID-19.À lire aussi :
Il assure que cette rencontre n’est pas une demande de financement auprès de la Ville, mais plutôt une campagne de sensibilisation au projet pour fournir le plus d’information possible à de futurs investisseurs potentiels.
Son équipe a d’ailleurs fait une présentation similaire devant un groupe du gouvernement fédéral.
Nous voulons montrer ce que nous faisons et comment nous pouvons aider le pays à faire face à la pandémie de COVID-19
, explique le Dr Gerdts.
Il ajoute que ce nouveau centre national de recherche sur les pandémies permettrait de rassembler les connaissances et l'expertise nécessaires pour se préparer aux maladies émergentes, notamment par la création de traitements et de vaccins.
Volker Gerdts croit également qu’il faciliterait la création de partenariats avec d’autres installations, comme le Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg.
Avec les informations d’Alicia Bridges