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4 mois avant de relever toutes les données sur les voyageurs exemptés de quarantaine

Plusieurs camions sur une route.

Les camionneurs traversant la frontière canado-américaine ne sont pas soumis à la quarantaine.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Radio-Canada

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a commencé à enregistrer scrupuleusement les données sur les travailleurs essentiels exemptés de quarantaine entrant au Canada seulement à partir du 31 juillet, quatre mois après la fermeture de la frontière.

L’ASFC a recensé 6,5 millions d’entrées au Canada entre le 31 mars et le 12 novembre, des entrées qui peuvent concerner plus d’une fois la même personne, par exemple les camionneurs, qui ont composé la moitié des entrées totales au Canada pendant cette période.

Selon l'ASFC, 5,3 millions de ces entrées concernent des travailleurs essentiels. L’agence indique cependant que ce chiffre n'est qu'une estimation, car avant le 31 juillet, même si elle collectait des données sur ceux-ci à des fins statistiques, elle le faisait seulement lorsqu'elle en avait la capacité opérationnelle.

C'est à partir du 31 juillet que l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a modifié sa politique et a exigé que tous les travailleurs essentiels soient suivis afin que leurs coordonnées puissent être recueillies. L'agence n'a cependant pas expliqué pourquoi elle a attendu quatre mois avant de prendre cette décision.

Les camionneurs font justement partie des travailleurs essentiels, ainsi que, notamment, les membres d'équipage des compagnies aériennes, les travailleurs de la santé, les militaires et les personnes qui habitent dans des villes frontalières et qui travaillent au Canada.

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Une représentation du coronavirus.

Au contraire, les données concernant les voyageurs devant être mis en quarantaine sont recueillies depuis le 31 mars. Il s'agit de Canadiens de retour de vacances à l'étranger et d'étrangers qui rendent visite à leur famille immédiate au Canada.

Des cas de voyageurs infectés qui augmentent

Au cours des sept derniers mois, le pourcentage de cas de COVID-19 liés à des voyages internationaux a augmenté de 0,4 % en mai à 2,9 % en juillet, selon l'Agence de la santé publique du Canada.

Et au cours des deux dernières semaines, 47 vols internationaux entrant au pays se sont avérés avoir eu au moins un cas confirmé de COVID-19 à bord.

Certains épidémiologistes croient donc qu’étant donné ces chiffres, des tests de routine de COVID-19 devraient être effectués par les travailleurs essentiels traversant la frontière.

C’est le cas de Raywat Deonandan, qui pense que si nous attrapons quelques personnes positives de cette façon et empêchons quelqu'un de devenir un propagateur, ce serait formidable.

Les tests ne sont actuellement obligatoires pour aucun voyageur entrant au Canada.

L'ASPC explore d’ailleurs actuellement le concept dans le cadre d'un projet pilote offrant des tests de COVID-19 aux voyageurs à deux postes frontaliers désignés en Alberta.

L'agence précise que les voyageurs qui doivent être mis en quarantaine ainsi que ceux qui en sont exemptés se voient tous proposer des tests.

Quant aux travailleurs essentiels qui traversent régulièrement la frontière, comme les camionneurs, ils se verront proposer un test toutes les trois ou quatre semaines.

Avec des informations de CBC

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