Des Autochtones intenteront des poursuites contre des pêcheurs en Nouvelle-Écosse
La communauté compte poursuivre des pêcheurs commerciaux pour voies de fait, violence grave et harcèlement criminel.

Des bateaux de pêcheurs commerciaux naviguent au large de Saulnierville, en Nouvelle-Écosse, le 17 septembre 2020, pour protester contre la pêche des Autochtones.
Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan
Une communauté micmaque de la Nouvelle-Écosse qui a été la cible de violences après avoir amorcé une pêche au homard de subsistance hors de la saison de pêche réglementée intente plusieurs poursuites en dommages et intérêts contre des pêcheurs non autochtones et des agences fédérales.
L'avocat Ron Pink indique aussi que la communauté de Sipekne'katik contestera la constitutionnalité de la loi provinciale qui a empêché la communauté de vendre ses prises de homards à des acheteurs potentiels.
La communauté autochtone souhaite aussi intenter des poursuites contre des capitaines de bateaux de pêche commerciale pour voies de fait, violence grave et harcèlement criminel relativement à une série d'incidents violents, notamment l'incendie d'une camionnette et la destruction d'un entrepôt de homards.
Selon Me Pink, la première de ces poursuites sera déposée en décembre, lorsque la communauté micmaque demandera une prolongation de l'injonction accordée le mois dernier par le tribunal, qui interdit toute interférence dans la pêche de subsistance.
Le chef de Sipekne'katik, Mike Sack, a aussi indiqué que ses concitoyens sont déçus de l'attitude des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC ), qui ne seraient pas intervenus assez rapidement lors de l'agression présumée d'une femme de la communauté et de sa fille.