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L'approche anishinabeg pour la protection des enfants autochtones est amorcée

Un enfant marche dans la neige avec son sac d'école.

La structure de l’organisme, dont le bureau régional a ouvert en décembre 2019, est déjà bien solide.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Dans la foulée de l'adoption de la loi C-92, entrée en vigueur le 1er janvier dernier, les communautés de Pikogan, Kitcisakik, Lac-Simon et Long Point se sont unies afin d'organiser leurs propres services de protection de la jeunesse, en créant l’organisme Mino Obigiwasin.

Le projet de prise en charge des services sociaux de protection de la jeunesse est bien enclenché dans les communautés autochtones Anishinabeg de la région.

La directrice générale de l’organisme, Peggie Jérôme, soutient que les formalités permettant au projet d’aller de l’avant sont somme toute terminées.

L’entente a été finalisée le 12 août dernier au Conseil des ministres. On a envoyé le tout au CISSSAT [Centre intégré de santé et services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue], à Mme Caroline Roy. L’entente avec le CISSSAT est faite, elle est finalisée, il ne reste qu’au ministre des Affaires autochtones à signer l’entente. Nous, les quatre communautés, on a signé. Comme ça a été décrété par le Conseil des ministres, on tient pour acquis que c’est valide, il ne peut pas y avoir plus haut niveau que ça, affirme-t-elle.

Sur le terrain, les préparatifs sont bien amorcés, notamment afin de pourvoir certains postes.

On a déjà commencé. On est en étroite collaboration avec la DPJ et le directeur régional Donald Vallières ainsi qu’avec l’équipe de gestion du CISSSAT. On a commencé à faire du recrutement de personnel pour pourvoir les postes manquants dans les communautés, indique Mme Jerome.

Même si certains postes restent à pourvoir, la structure de l’organisme, dont le bureau régional a ouvert en décembre 2019, est déjà bien solide.

On a un avocat qui nous aide, qui est notre conseiller juridique. On a aussi des agents d’information facilitateurs pour l’amélioration de la qualité des services dans les communautés. On a aussi des éducateurs spécialisés qui offrent des services pour les quatre communautés, alors on a déjà une très bonne structure. On est près d’une vingtaine dans l’organisation, précise Mme Jerome.

Collaboration avec le CISSSAT

Selon Mme Jerome, la collaboration entre l’organisme et le CISSSAT est très positive, notamment en ce qui a trait à la recherche de personnel.

On a déjà une bonne collaboration avec le CISSSAT pour la prise en charge et on a également un partenariat sur le plan financier. On communique aussi régulièrement pour coordonner les embauches et les prêts de service. On a déjà 2 employés qui sont en prêt de service chez nous, pour nous aider à développer la prise en charge, affirme-t-elle.

Malgré cette collaboration, l’attraction de main-d'œuvre représente un défi pour cette organisation, comme pour un grand nombre d’entreprises au Québec.

C’est sûr qu’il y a une pénurie de ressources humaines partout dans la province. Je pense que ça va être un défi, mais on offre de belles opportunités, de bons avantages. On développe notre propre politique salariale pour bonifier les services offerts à la communauté, souligne Mme Jerome.

La directrice générale de Mino Obigiwasin lance un appel aux gens qualifiés qui aimeraient apprendre à travailler avec l’approche anishinabeg.

Notre organisation est de couleur anishinabeg, avec l’approche anishinabeg. Les gens qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus, on va apprendre à se connaître et à travailler en collaboration, indique-t-elle.

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