Mike Sack est réélu chef de la communauté micmaque de Sipekne'katik
Mike Sack a remporté mardi un troisième mandat de chef de la communauté micmaque de Sipekne'katik (archives).
Photo : CBC/Logan Perley
Le chef micmac Mike Sack, qui lutte pour la pêche de subsistance de sa communauté, en Nouvelle-Écosse, est réélu.
Il s’agit de son troisième mandat de chef de Sipekne'katik. Cette communauté compte environ 2770 membres.
Mike Sack a obtenu 72 % des voix lors des élections de mardi, précise le directeur du scrutin de la Confédération micmaque de la Nouvelle-Écosse. Il a devancé ses adversaires, Heather Knockwood et Kim Paul.
Mike Sack, cité dans un communiqué, explique que c’est toujours un grand honneur pour lui de représenter les membres de sa communauté, particulièrement ces jours-ci, alors qu’elle fait preuve de sa résilience et de sa force sur la scène mondiale.
Le chef Sack retient l’attention depuis le lancement d’une pêche de subsistance au homard, le 17 septembre, à Saulnierville.
Il affirme que son peuple veut toujours faire valoir ce droit de pêche et que le plan de sa collectivité pour gérer cette activité est presque prêt pour passer à une deuxième étape.
Mike Sack souligne que sa communauté possède des permis de pêche commerciale et qu’elle a renoncé à exercer cette activité dans les zones réglementaires 33 et 34 la semaine dernière. Il s’agit, explique-t-il, d’assurer la sécurité de nos pêcheurs et de réduire tout autre dommage à nos bateaux et à notre équipement
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La communauté autochtone de Sipekne'katik soutient que sa pêche de subsistance est permise en vertu de la décision Marshall de la Cour suprême du Canada rendue en 1999 et qui est basée sur les traités conclus par les Micmacs et la Couronne britannique vers 1760. La Cour suprême a précisé par la suite que le gouvernement fédéral peut réglementer cette pêche aux fins de conservation de la ressource.
La pêche de subsistance des Micmacs se heurte toutefois à une vive opposition. Des manifestants la contestent parce qu’elle se déroule hors des saisons de pêche réglementées et qu’elle risque de nuire aux stocks de homards.