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Un amateur d'art découvre des sérigraphies de l'artiste néo-écossaise Maud Lewis

La collection de sérigraphies de Chad Brown.

La collection de sérigraphies de Chad Brown.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Un amateur d’art d’Halifax a trouvé un lot de 260 sérigraphies de l’artiste néo-écossaise Maud Lewis. Chad Brown gardera une partie de sa trouvaille, mais le reste est maintenant à vendre.

Les reproductions, faites à la main, utilisent un procédé d’impression à travers un écran de soie. C’est fastidieux comme processus. Il faut appliquer une couleur à la fois et attendre que ça sèche. Ça prend énormément de temps à réaliser, explique-t-il.

La collection de sérigraphies de Chad Brown.

Maud Lewis, décédée le 30 juillet 1970, est une artiste folklorique canadienne de renommée internationale.

Photo : Radio-Canada

Chad Brown est devenu collectionneur un peu par hasard.

Au départ, il n’avait qu’une seule reproduction de Maud Lewis, une sérigraphie d’un cerf achetée sur le site internet eBay. J’avais bien de la difficulté à trouver de l’information sur cette œuvre, explique-t-il.

Ses recherches l'ont mené à Willard Ferguson, un propriétaire de galerie d’art maintenant décédé.

En 1962, Willard Ferguson a conclu une entente avec Maud Lewis pour les droits de reproduction de ses œuvres. Chad Brown s’est alors rendu, le mois dernier, à la résidence inhabitée de Willard Ferguson.

C’est là qu’il a rencontré le fils du défunt, qui était de passage. Ensemble, ils ont découvert des centaines de sérigraphies.

J’étais comme un enfant dans un magasin de bonbons , raconte Chad Brown. Je n’en croyais pas mes yeux. J’espérais trouver une reproduction et j’en ai trouvé 260 !

Des reproductions de sérigraphies des peintures de Maud Lewis.

Un total de 260 reproductions se trouve dans la demeure de Chad Brown.

Photo : Radio-Canada

Il a tout de suite acheté les sérigraphies, pour une somme qu’il ne dévoilera pas. Il en garde pour sa collection privée, mais les autres reproductions sont en vente au coût de 350 $ à 1500 $.

D’après le reportage de Paul Légère

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