Plutôt que de voler des emplois, les robots pourraient en créer

Les entreprises qui emploient des robots au Canada ont tendance à avoir 15 % de travailleurs et travailleuses en plus.
Photo : Reuters / Issei Kato
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon Statistique Canada, les entreprises nationales qui ont investi dans les robots depuis la fin des années 1990 ont en même temps augmenté leur main-d'œuvre humaine, ce qui dessine un portrait loin d’être « apocalyptique » pour l'ensemble des travailleurs et travailleuses.
Les résultats publiés lundi montrent qu'en deux décennies, les entreprises qui ont investi dans l'automatisation ont eu une main-d'œuvre 15 % plus importante que celle d’autres entreprises du même secteur.
L'augmentation globale provient d’une hausse des emplois hautement qualifiés, tels les programmeurs et programmeuses, et des emplois moins qualifiés, c’est-à-dire nécessitant un diplôme d'études secondaires ou moins.
Au milieu, les personnes qui occupent un emploi spécialisé étaient moins susceptibles de se faire remplacer une fois qu'un robot était arrivé.
Moins de cadres
Les entreprises qui investissent dans les robots sont également plus enclines à réduire le nombre de leurs cadres, selon l'analyse, ce qui donne au personnel plus de contrôle sur les décisions en plus d’incitatifs à la performance.
L’étude s’est basée sur les données administratives des entreprises qui ont ajouté des robots et l'automatisation à leurs activités entre 1996 et 2017.