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Une professeure prononce le mot en n et suscite un tollé à l’Université de Windsor

Un bâtiment arbore le logo de l'Université de Windsor

L'enseignante a présenté des excuses sur Twitter jeudi. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Marine Lefevre

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une professeure a prononcé le mot en n à deux reprises en classe à l’Université de Windsor mercredi, suscitant un tollé de la part de certains étudiants et employés.

La professeure Ashley Glassburn-Falzetti a dit le mot en n en avertissant ses étudiants que ledit mot se trouve dans un livre qu’elle venait de donner en lecture. Josh Lamers, qui ne fait pas partie du cours de Mme Glassburn-Falzetti, a publié son indignation sur Twitter jeudi. 

Les instructeurs disent souvent qu'ils utilisent le mot en n comme un outil d'enseignement, mais souvent ces instructeurs ne sont pas Noirs et ils utilisent la liberté académique et la liberté d'expression pour dire ces choses anti-Noires, a-t-il déclaré. 

Autant que cela est flagrant, il s’agit d’un exemple de ce qui se passe continuellement sur le campus.

Dans une lettre adressée au président de l’Université de Windsor, Robert Gordon, des étudiants et des membres du corps professoral, réunis sous le nom Researchers, Academics, and Advocates of Color for Equity in Solidarity (RAACES, Chercheurs, académiques et défenseurs de couleur pour l’équité et la solidarité, traduction libre) ont exprimé de graves inquiétudes concernant l'incident.

Mme Glassburn-Falzetti est professeure adjointe du programme d'études sur les femmes et le genre à l'université. 

Elle a publié jeudi des excuses sur Twitter adressées aux étudiants de sa classe. Elle affirme avoir réalisé que ses paroles avaient blessé certaines personnes.

Elle a aussi adressé ces excuses à M. Lamers.

Mme Glassburn-Falzetti n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de CBC News.

L’Université de Windsor a fourni la déclaration suivante par courriel : Le mot a été utilisé dans une salle de classe et l'Université considère qu'il s'agit d'un problème grave et qui est en cours de résolution. Nous espérons qu'une résolution sera trouvée. L'Université doit offrir un environnement accueillant et favorable à tous, et toutes les formes de racisme anti-Noir doivent être combattues.

Selon M. Lamers, le mot est lié à une longue histoire de déshumanisation, de diffamation, de violation, de préjudice et de meurtre des Noirs, et pour cette seule raison, il est profondément inacceptable que des non-Noirs l'utilisent.

Avec les informations de CBC News

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