Moins d'inscriptions à temps complet et partiel dans les universités de l'Atlantique

L'Université Sainte-Anne à Pointe-de-l'Église en Nouvelle-Écosse.
Photo : Radio-Canada / Stéphanie Blanchet
La crise de la COVID-19 a eu une incidence sur les statistiques d'inscriptions dans les universités des quatre provinces de l'Atlantique.
L'enquête préliminaire des inscriptions 2020-21 réalisée par l'Association des universités de l'Atlantique (AUA) révèle que les inscriptions à temps complet au premier et second cycles ont baissé de 1,3 %, ou de 1023 étudiants sur 12 mois, alors que le nombre d'étudiants avec visa à temps plein a reculé de 6,6 % ou de 1264 étudiants durant la même période.
Ces statistiques n'étonnent pas Allister Surette, président de l'AAU
et recteur de l'Université Sainte-Anne.Il précise cependant que la baisse dans le nombre d'étudiants canadiens n'est pas aussi importante que prévu initialement; en fait, plusieurs universités ont enregistré des augmentations dans les inscriptions totales.
Les restrictions de voyage au niveau national et international, ainsi que la fermeture temporaire des bureaux internationaux de visas, ont eu des incidences importantes sur l'inscription des étudiants internationaux dans toutes les universités de l'Atlantique.
Il y a néanmoins eu six exceptions, dont les universités Dalhousie, Mount Saint Vincent, du Nouveau-Brunswick (UNB) et de l'Île-du-Prince-Édouard.
L'importance des étudiants étrangers
M. Surette rappelle que les étudiants internationaux sont d'une importance capitale pour la croissance démographique régionale.
Une recherche de l'AUA
menée en 2017 auprès de diplômés internationaux révélait que 65 % d'entre eux souhaitaient demeurer dans la région après l'obtention de leur diplôme.L'AUA
apprécie la décision du 2 octobre du gouvernement du Canada qui a levé certaines restrictions de voyage pour les étudiants internationaux afin qu'ils puissent commencer à revenir sur les campus universitaires.