COVID-19 : les restrictions en Alberta dépendront du nombre d'hospitalisations

En Alberta, le point d'origine de 40 % des contaminations ne peut être retracé.
Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh
De nouvelles restrictions seront imposées en Alberta quand le pourcentage cumulatif des hospitalisations quotidiennes atteindra 5 % du nombre de cas actifs de COVID-19, ou quand la moitié des 70 lits en soins intensifs seront occupés, dit Deena Hinshaw, la médecin hygiéniste en chef de la province.
Selon la Dre Hinshaw, il y a encore de la marge, puisque le pourcentage des hospitalisations quotidiennes est de 3,1 % et que 16 lits en soins intensifs sont occupés, soit 23 % d'entre eux.
« Nous savons que les restrictions obligatoires ont un impact sur la santé de la population albertaine. »
Elle estime que le scénario idéal consiste à freiner la courbe ascendante sans imposer d’interdictions à la population
.
Il y a toujours des avantages et des inconvénients. Alors si nous mettons en place des restrictions maintenant nous ne saurons pas si nous pouvons contrôler la vague sans elles.
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Des médecins inquiets
Les critères ne satisfont pas certains médecins, comme Tehseen Ladha, pédiatre et professeure assistante à la Faculté de médecine de l'Université de l'Alberta : C'est un moment qui nécessite des règles pour nous protéger.
Elle croit d'ailleurs que la seconde vague s’abattra sur la province comme un tsunami.
Joe Vipond, urgentologue, estime que la fermeture de certains endroits comme les restaurants, les salles de sport ou les discothèques devrait être imposée pendant deux ou trois semaines. On sait que c’est dans ce genre de lieu qu’il y a de nombreuses contaminations
, dit-il.
Au début du mois d'octobre, 39 personnes ont été contaminées dans un studio d'entraînement d’Edmonton, et 49 lors d'un mariage à Calgary.