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Hausse marquée des cas de COVID-19 : le BSEO pourrait imposer de nouvelles restrictions

Une main qui présente un écouvillon utilisé pour les prélèvements du test de coronavirus.

Le BSEO a rapporté 26 nouveaux cas de COVID-19 depuis vendredi. (archives)

Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) a annoncé lundi que de nouvelles restrictions pourraient être en vigueur prochainement, puisque le nombre de cas de COVID-19 ne cesse d'augmenter.

C’est un scénario envisagé, ça fait à peu près un mois que l’on voit une augmentation importante des cas de COVID dans toute la région du Bureau de santé de l’est de l’Ontario, a confirmé le médecin hygiéniste du BSEO, Dr Paul Roumeliotis, en entrevue à Radio-Canada.

Il dit attendre les derniers chiffres qui seront dévoilés lundi soir ou mardi matin. De plus, une réunion est prévue mardi avec le ministère ontarien de la Santé, notamment pour savoir si le BSEO doit aller de l'avant avec de nouvelles restrictions.

Nous allons prendre la décision ensemble, a précisé Dr Roumeliotis.

26 nouveaux cas dans l'est ontarien

Lundi, le BSEO a rapporté 26 nouveaux cas de COVID-19 depuis vendredi. Le mois d'octobre devient ainsi le mois où la hausse des nouveaux cas a été la plus importante — 125 en octobre, contre 109 en septembre.

On retrouve 8 des 26 cas nouvellement confirmés à Hawkesbury, où le taux d'infection est le plus élevé.

Le médecin en entrevue à la caméra.

Le médecin hygiéniste du BSEO, Dr Paul Roumeliotis devant les médias. (archives)

Photo : Radio-Canada / Matthew Kupfer

On voit que le taux de transmission est maintenant élevé, si on prend les chiffres au niveau du nombre de cas par rapport à la population. En Ontario, on est rendu comme le 4 ou 5e avec une augmentation importante des cas par population, a précisé Dr Roumeliotis.

Au total, il y a 159 cas actifs, soit 435 cas confirmés depuis le début de la pandémie. De ce nombre, 263 personnes sont rétablies.

Une carte représentant les différents secteurs de l'est ontarien avec les chiffres des cas actifs et les chiffres totaux des cas depuis le début de la pandémie.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

La carte du BSEO des chiffres des cas actifs de COVID-19 dans différents secteurs de l'est ontarien le lundi 19 octobre 2020 et les chiffres totaux des cas depuis le début de la pandémie.

Photo : Capture d'écran/BSEO

De plus, quatre personnes sont actuellement hospitalisées dont une est aux soins intensifs.

Enfin, on déplore 13 décès. Au total, 70 071 tests ont été réalisés depuis le début de la pandémie.

Actuellement, il y a 5 éclosions dans les milieux institutionnels, 12 ont pris fin.

Ces éclosions dans les foyers de soins de longue durée préoccupent beaucoup Dr Roumeliotis parce que dit-il on voit de transmissions dans la communauté le plus cela va rentrer dans ces établissements dans lesquels on a des populations les plus vulnérables.

Rappelons que pour évaluer la situation de la COVID-19 et les mesures à prendre, l'Ontario tient compte :

  1. du nombre d'infections confirmées et des tendances de propagation (à la hausse ou à la baisse);

  2. de la capacité du système de santé (hôpitaux);

  3. de la capacité de la santé publique à effectuer des suivis à la suite d’éclosions et de retracer les contacts;

  4. de l’accès aux tests de dépistage.

Notre dossier COVID-19 : ce qu'il faut savoir

Mêmes restrictions qu'à Ottawa

Si de nouvelles restrictions sont en vigueur sur le territoire couvert par le BSEO, ce seront les mêmes que celles mises en place à Ottawa, Toronto et Peel.

Les salles de cinéma, d'entraînement, ainsi que les salles à manger des restaurants devront rester fermées pendant 28 jours, soit la durée de 2 périodes d’incubation de 14 jours.

Copropriétaire du resto-bar le Déjà Vu à Hawkesbury, Antonios Tsourounakis n'est pas étonné que certains commerces de l'est ontarien doivent à nouveau fermer, étant donné la proximité géographique de certaines villes avec Ottawa et Montréal, elles-mêmes situées en zone rouge.

Être à Hawkesbury, entre Montréal et Ottawa, deux zones rouges, c’est sûr et certain que nous autres ici qu’entre ces deux métropoles, on s’attend à ce que quelque chose de même s’en vienne ici aussi, a-t-il réagi en entrevue à Radio-Canada.

Il regrette que les restaurants doivent fermer, alors que selon lui, ils n'ont pas été le lieu de contaminations. Il dit avoir suivi toutes les mesures demandées par le ministère de la Santé pour continuer à fonctionner : ajout de plexiglas, plus grande distance entre les clients, liste de noms de tous les clients.

Je ne vois pas que les cas viennent tant que ça des restaurants, déplore-t-il.

Avec les informations de Denis Babin

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