Des forces s'unissent pour innover et lutter contre l'érosion côtière

Des études de l'UQAR ont établi que le littoral madelinien a perdu 50 centimètres de berges annuellement entre 2004 et 2016 et 60 centimètres entre 2016 et 2017 (archives).
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La CTMA et le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) collaborent sur un projet d'approvisionnement en sable à partir de bancs d'emprunt en mer, une technique novatrice qui pourrait notamment servir à la recharge des plages madeliniennes.
C'est par le biais de sa filiale Dragage IM que la CTMA
s’allie au CERMIM pour développer ce projet qualifié de novateur.Le projet consiste à draguer du sable à partir de bancs d’emprunt en mer, soit à l'extérieur des ports et des voies navigables.
Nous avons l'expertise en dragage à la CTMA et en joignant nos forces à celles des experts du CERMIM , nous souhaitons pouvoir contribuer à la lutte contre l'érosion côtière de notre archipel
, explique par communiqué le directeur général de la CTMA , Emmanuel Aucoin.
Il s'agit d'une technique déjà testée ailleurs dans le monde que les deux organisations souhaitent maintenant adapter au contexte particulier des Îles-de-la-Madeleine.
« Ce qu’on veut avec la CTMA, c’est adapter des façons de faire qui ont fait leurs preuves ailleurs et qui vont nous permettre de développer des pratiques durables, applicables aux Îles. »
La CTMA
et le CERMIM estiment qu'un approvisionnement en matériaux granulaires, comme le sable, qui permet la recharge de plage, pourrait offrir une solution à l'érosion côtière sur l'archipel madelinot.Nous mènerons un banc d'essai à petite échelle sur la base de techniques développées notamment en Floride, où notre équipe a eu la chance de participer à une visite technique sur un chantier de recharge de plage en mars 2020
, précise le directeur du CERMIM , Marc-Olivier Massé.