De longues listes d’attente pour voir un psychologue
La pandémie a des impacts très importants sur le bien-être psychologique des Québécois (archives).
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Alors que la deuxième vague déferle sur le Québec et que les effets psychologiques de la pandémie de COVID-19 sont de plus en plus documentés, les listes d’attente s’allongent pour consulter un psychologue.
Dans certaines cliniques de la région, soit il est impossible d’avoir un rendez-vous, soit il faut attendre plus de deux mois.
Le psychologue Victor-Olivier Hamel-Morasse estime que plusieurs demandes proviennent des professionnels en santé.
« Ça prend du courage pour faire une première demande. Alors si on se bute à plusieurs portes fermées, on peut finir par laisser tomber. »
Selon lui, l'aide doit être disponible rapidement. Des problèmes qui auraient pu se régler assez bien, peuvent devenir chroniques, répétitifs dans le temps et occasionner d'autres problématiques comme la consommation d'alcool ou de médicaments
, ajoute t-il.
Les services offerts
Le gouvernement provincial déploie le Programme québécois pour les troubles mentaux qui mise sur des soins par étape, en débutant par un guide d’autosoins et de services de première ligne avant de consulter un psychologue.
Du côté de la Santé publique régionale, on affirme qu’une vingtaine d’intervenants ont été embauchés au cours des derniers mois.
Selon le CIUSSS MCQ, les délais d'attente pour les services psychosociaux et les services en santé mentale sont maintenus à moins de 30 jours.
Selon une récente étude de l'Université de Sherbrooke, un adulte sur cinq au Québec souffre d'anxiété ou de dépression liée à la pandémie.
D'après les informations de Pascale Langlois.