Les élections municipales du Nouveau-Brunswick se tiendront le 10 mai 2021

Les procédures du scrutin seront modernisées pour cette élection municipale du 10 mai 2021.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les élections municipales du Nouveau-Brunswick, qui devaient avoir lieu en mai 2020, ont été mises sur la glace en raison de la pandémie de COVID-19. Après plusieurs mois d'attente et d'incertitude, les élus municipaux peuvent maintenant inscrire la date 10 mai 2021 à leur calendrier.
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La campagne électorale des représentants aux conseils locaux, aux régies régionales de la santé et aux conseils d’éducation de district débutera en mars 2021 et s’étendra sur presque 60 jours.
Frédérick Dion, directeur général de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB), se dit heureux de voir finalement une date fixée. On était dans l’incertitude depuis quelque temps, c’était quand même prévu qu’au plus tard ce serait en mai 2021, mais là de façon définitive, on vient de trancher la question
, dit-il.
Le directeur général de l'AFMNBLes municipalités sont dans le processus budgétaire
, explique-t-il. Ça aurait été un fouillis total de procéder de cette manière-là.
Même son de cloche pour la province, qui ne souhaitait pas interrompre le cycle budgétaire municipal, qui doit se terminer au cours des prochaines semaines.
« L’autre option, c’est de tenir une élection en hiver, ce qui n’est pas non plus l’idéal, et qui n’est pas conseillé par personne. »
Le seul scénario envisageable était donc d’attendre au printemps.
Les procédures du scrutin seront modernisées pour cette élection municipale, et un système de tablette de vote remplacera certaines procédures liées au papier par Élections Nouveau-Brunswick.
La fatigue des élus municipaux
En septembre, cinq élus municipaux ont annoncé leur départ en deux semaines dans les communautés francophones du Nouveau-Brunswick.
Frédérick Dion affirme qu’un mois plus tard, et avec la menace de la deuxième vague de COVID-19, le prolongement des mandats municipaux engendré par la pandémie pèse encore sur les élus. L’inquiétude demeure
, dit-il.
On n’a pas encore de situation où l’on a perdu le quorum autour de la table d’un conseil municipal
, affirme toutefois Frédéric Dion. Mais la perte de membre d’une équipe du conseil fait en sort que de façon ponctuelle, on pourrait effectivement avoir des réunions où l’on n’aurait pas le nombre nécessaire pour procéder.
« On est un peu essoufflé, je vous dirais, dans certaines municipalités, et on espère que les gens vont tenir le coup. »
Dans son communiqué, la province a souligné l’importance de rétablir le cycle électoral à une durée de quatre ans, et d’assurer un mandat d’une durée déterminée aux personnes qui restent en poste.