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Vivre dans un pavillon-jardin : une tendance de plus en plus populaire en Alberta

Katelyn et Marvin Onaba posent devant leur pavillon-jardin en construction.

Katelyn et Marvin Onaba font partie des nombreux Edmontoniens qui ont investi dans la construction d'un pavillon-jardin dans leur cour arrière.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

De plus en plus d’Edmontoniens et de Calgariens investissent dans les pavillons-jardins. Ces petites unités d’habitation, généralement construites au-dessus d’un garage dans la cour arrière d’une maison, sont utilisées comme logement à revenu ou bureau, ou encore pour accueillir des parents vieillissants.

Katelyn Onaba et son mari, Marvin, attendent avec impatience la fin de la construction de leur pavillon-jardin.

Au départ, le couple d’Edmonton voulait se servir de la maisonnette comme revenu d’appoint en la louant. La pandémie de COVID-19 a cependant convaincu les parents de Katelyn de s’y installer.

Nous sommes vraiment heureux de savoir qu’ils seront ici, près de nous, surtout pour les enfants, affirme Katelyn Onaba.

Le pavillon-jardin de la famille Onaba mesure une soixantaine de mètres carrés et a coûté environ 200 000 $. Katelyn et Marvin y voient un investissement qui leur apportera plus de liberté lorsqu’ils seront plus âgés.

Une photo du pavillon-jardin de la famille Onaba, en construction.

Bien que la majorité des pavillons-jardins soient construits au-dessus d'un garage, Katelyn et Marvin Onaba ont opté pour une maisonnette.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

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Des masques de différentes couleurs et de différents formats accrochés sur une corde à linge.

Lorsque nous en avons eu l’idée, nous pensions à nos vieux jours et au fait que nous aimerions continuer à vivre ici. Nos enfants pourraient vivre dans la maison principale, ou nous pourrions nous servir du pavillon comme revenu d’appoint, explique Katelyn Onaba.

Une image créée à l'ordinateur du pavillon-jardin de la famille Onaba.

Le rendu final du pavillon-jardin de la famille Onaba

Photo : Gracieuseté: Timber Haus Developments

De plus en plus populaires

Depuis quelques années, les pavillons-jardins sont de plus en plus populaires à Edmonton et à Calgary. Depuis 2011, la capitale albertaine a délivré 345 permis de construction pour ce type d’habitations dans les anciens quartiers, situés au coeur de la ville. La Ville de Calgary, elle, en a délivré 206.

Les maisonnettes, accessibles depuis les ruelles à l'arrière des maisons, sont souvent construites au-dessus d'un garage et doivent remplir des critères bien précis, déterminés par les municipalités, comme celui concernant leur superficie maximale.

John Wilson, vice-président de Timber Haus Developments, une entreprise spécialisée dans la construction de maisons sur mesure et de pavillons-jardins a commencé à s’intéresser au phénomène il y a quelques années.

Aujourd'hui, les pavillons-jardins représentent 50 % des activités de son entreprise.

Des organismes comme YEG Garden Suites ont aidé à modifier les règlements municipaux, ce qui fait que les pavillons-jardins sont maintenant permis sur la plupart des terrains à Edmonton, affirme-t-il.

Il ajoute que la plupart de ses clients les construisent afin de les transformer en bureau, en logement à revenu, ou encore pour y habiter, lorsqu'ils seront âgés, au lieu d’opter pour une résidence pour aînés.

C'est d'ailleurs ce que Paul Cote et son conjoint prévoient de faire.

Installé dans le quartier Westmount d’Edmonton, le couple a déjà dessiné les plans de sa future maisonnette de jardin, où il espère terminer ses vieux jours.

Paul Cote pose devant sa maison.

La pandémie de COVID-19 a poussé Paul Cote et son conjoint à investir dans un logement à revenu, qu'ils pourront également utiliser lorsqu'ils seront âgés.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

Nous avons prévu d’installer un petit ascenseur dans le pavillon, au cas où nous aurions des problèmes de mobilité. Le pavillon pourrait aussi accueillir un aide-soignant, explique Paul Cote.

Utile en temps de pandémie

Linda Hayes est investisseuse en immobilier et possède cinq pavillons-jardins en location à Edmonton. Selon elle, ce type d’habitation a gagné en popularité depuis le début de la pandémie.

Un couple a loué un de mes pavillons-jardins pendant quelques jours parce qu’il ne supportait plus d’être confiné avec ses enfants, dit-elle, amusée.

Elle ajoute que ses pavillons sont parfois loués par des personnes qui arrivent de l’étranger et qui doivent s’isoler.

Même s’il croit que les pavillons-jardins représentent un bon investissement, John Wilson prévient les personnes qui voudraient se lancer dans un tel projet que sa construction diffère d’une maison ordinaire.

Des gens nous appellent parce que l’entreprise qu’ils ont embauchée ne sait pas comment relier le pavillon au système d’égouts, par exemple, explique-t-il.

Il faut embaucher un entrepreneur en construction qui a beaucoup d’expérience dans la construction de pavillons-jardins, leur conseille-t-il.

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