•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

5 pieds 2 et pompière forestière depuis 10 ans

Une pompière de la SOPFEU pose devant un hélicoptère.

Jessy Rondeau est l'une des rares femmes à exercer le métier de pompier forestier en Abitibi-Témiscamingue.

Photo : gracieuseté

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une jeune femme du Témiscamingue vient de remettre les pieds chez elle après avoir participé aux efforts pour combattre les feux en Californie.

Jessy Rondeau fait partie des quelques femmes pompières-forestières de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

Elle vient de vivre sa 10e saison comme pompière forestière, où elle a dû combattre à deux reprises des incendies hors province.

Jessy Rondeau a 28 ans. Elle mesure 5 pieds 2, mais elle est de taille pour affronter les dangers et les efforts physiques. Son travail l'amène parfois à soulever des équipements qui atteignent plus de 65 livres.

Sa passion pour le feu et la forêt, elle la doit à son père. Il a toujours été pompier volontaire. Quand il avait des appels, j’étais toujours là, j’avais hâte qu’il revienne et qu’il me raconte comme ça c’était passé. Ça m’intriguait. Je me suis dit que j’aurais sûrement la même passion que mon papa à vouloir faire ça, se rappelle Jessy Rondeau.

Loin de la maison

Elle peut passer près de la moitié de l’année à l’extérieur du Témiscamingue pour combattre des incendies qui se sont déclarés en forêt. Jessy Rondeau a fait neuf voyages hors province depuis le début de sa carrière.

Des pompiers forestiers réunis sur un cap de roche.

L'équipe de la base de Val-d'Or de la SOPFEU qui s'est rendue en Californie combattre les feux de forêt.

Photo : gracieuseté

En février dernier, elle était en Australie. Il y a trois semaines, en Californie. Ce dernier périple a été éprouvant.

C’était vraiment la qualité de l’air. On avait de la misère à respirer, il y avait beaucoup de boucane et de poussière. C’est aussi de voir ça, l’ampleur des incendies qu’il y avait là-bas et qu’on n’avait aucun contrôle, raconte-t-elle.

Si le métier de pompière forestière comporte de nombreux défis physiques, Jessy Rondeau ajoute que le mental est aussi beaucoup sollicité.

« C’est toujours un inconnu! Tu ne sais pas quand tu pars ni quand tu vas revenir. Mais j’aime quand même un peu ce côté-là c’est certain. Là, ça fait 10 ans, donc je m’ennuie un peu de mon Témis. »

— Une citation de  Jessy Rondeau, pompière à la SOPFEU

Faire sa place dans un métier traditionnellement masculin

Jessy Rondeau a longtemps été la seule femme de la base de Val-d’Or. Aujourd’hui, elle peut compter sur la présence de quelques collègues féminines pour pratiquer son métier de pompière forestière.

Elle ajoute qu’elle a toujours été respectée. À travers les années, elle a d’ailleurs gravi les échelons pour devenir chef de lutte, stade 1.

Jessy Rondeau encourage d’ailleurs les femmes à vivre cette aventure si elles sont passionnées par ce métier.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...