Feu vert pour les programmes d’enseignement de l’Université de l’Ontario français

Le gouvernement ontarien a validé les programmes d'études spécialisées de l'UOF.
Photo : Facebook / Université de l'Ontario français
Le gouvernement ontarien a validé mercredi les quatre programmes de baccalauréat présentés par l’Université de l’Ontario français (UOF). L’établissement franco-ontarien doit désormais recruter des étudiants en vue de la toute première rentrée prévue en septembre 2021.
Le dernier obstacle est donc levé pour l’UOF
, qui peut ouvrir les demandes d’admission à ses programmes qui relèvent des sciences sociales et humaines :Environnements urbains
Pluralité humaine
Économie et innovation sociale
Cultures numériques
« Nos quatre programmes de baccalauréat spécialisé ont été conçus pour répondre aux besoins de la société contemporaine. »
L’approbation du ministère des Collèges et Universités arrive à point nommé
, se réjouit le recteur de l’UOF , André Roy, puisqu’elle survient au moment du lancement du nouveau site Internet de l'établissement.
Les demandes d’admission pourront être soumises jusqu’au 15 janvier, pour un maximum de 200 étudiants au total pour la rentrée 2021-2022.
D’ici là, l’université doit aussi recruter des professeurs pour la gestion de ses programmes. Quatre postes ont été ouverts lundi à cet effet.
La campagne de recrutement de l’UOF
comprend un éventail d’initiatives pour combler ses places en trois mois.On a une gamme d’activités qui vont jusqu’à rencontrer en fait les directions des conseils scolaires de la francophonie ontarienne, à rencontrer les orienteurs dans les écoles, à faire des présentations virtuelles
, continue le recteur. On fonce!
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Bien que l’université se dit prête à basculer vers un enseignement en ligne, selon l'évolution de la pandémie, le recteur confie préférer une rentrée en présentiel pour inaugurer l’établissement.
Ce serait quand même formidable qu’on ait une présence humaine et de sentir l’appartenance
, dit-il.
Selon André Roy, les travaux dans les locaux vont bon train, et l’échéancier est pour l’instant respecté. Mais en raison de l’épidémie de COVID-19, des retards ne sont pas à exclure.
Enfin, dans son approbation, le gouvernement a également validé les droits de scolarité demandés par l’Université, qui seront d’environ 6100 $ par année. Le tarif ayant été établi pour l’année précédente, un réajustement pourrait avoir lieu d’ici la rentrée prochaine.