Santé Canada homologue le nouvel appareil de dépistage rapide du CISSS de l'Outaouais

Le nouvel appareil de dépistage de la COVID-19 pourra être utilisé par les membres du personnel du CISSS de l'Outaouais.
Photo : PHOTO : Gracieuseté du CISSS de l'Outaouais
Le nouvel appareil d’analyse des tests de dépistage de la COVID-19, dont s’est doté le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais, a été homologué par Santé Canada. Il pourra bientôt être utilisé, a annoncé mercredi le CISSS de l'Outaouais.
Ce nouvel appareil de dépistage rapide de la COVID-19 permettra de réduire le délai pour l'obtention des résultats.
Il s'agit d’une excellente nouvelle
, selon le président d'Action santé Outaouais, Denis Marcheterre. On l'attendait depuis plusieurs semaines
, a-t-il commenté.
« [Un délai d'attente de] 2, 3 jours, c’est déjà plus raisonnable que 10, 15 jours, comme on a présentement. »
Dernièrement, de plus en plus de résidents se sont tournés vers les cliniques privées en Outaouais pour passer un test de dépistage de la COVID-19, les délais d'attente étant souvent trop longs pour obtenir un résultat.
M. Marcheterre espère maintenant rattraper le retard
dans le secteur public. Les gens [n’auront plus] à passer par les cliniques privées et dépenser 200 $ pour obtenir un test
, a-t-il fait valoir. M. Marcheterre estime également que cette acquisition permettra d'augmenter le nombre de tests de dépistage réalisés quotidiennement.
Au Québec, seulement quatre de ces appareils ont été mis à la disposition des services de santé.
« Pour une fois, en Outaouais, on n’a pas été oublié. Cette fois-ci, on a une machine à l’avant-garde de la technologie, et c’est grâce au CISSS de l’Outaouais, qui a brassé la cage. »
Manque de personnel en soins
Bien que ce nouvel appareil puisse certainement aider
, selon le président du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais, Patrick Guay, il ne peut être efficace que s’il y a suffisamment de personnel sur le plancher.
Il ne faut pas oublier que derrière cette machine-là, il y a des travailleurs de la santé qui, eux aussi, sont en surcharge de travail et en diminution de personnel
, souligne-t-il.
« On a beau avoir toutes les machines qu’on veut, s’il n’y a pas de personnel pour la faire fonctionner, ça ne fonctionnera pas plus. »
Avant de pouvoir utiliser son nouvel appareil, le CISSS
de l'Outaouais amorce une dernière étape, qui consiste à effectuer un nombre restreint de tests pendant une période de 14 jours. Cette étape est obligatoire afin qu’elle soit pleinement fonctionnelle.Avec les informations d'Ismaël Sy