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Ces rassemblements, c’est ça que ça dit, c’est encore une fois de trop, et on ne va pas rester silencieux devant une mort aussi violente et inacceptable.
L'événement de samedi visait à dénoncer le racisme systémique et à demander au gouvernement Legault d'agir concrètement pour que cessent les violences faites envers les Premières Nations.
Les manifestants ont ensuite marché jusqu'au bureau du député provincial.
Photo : Radio-Canada / Alain Fournier
Sarah Charland-Faucher, coordonnatrice du Carrefour international bas-laurentien pour l’engagement social (CIBLES), souligne à quel point la discrimination et les violences subies par les Autochtones sont des problèmes récurrents qui sont bien documentés dans des études, et récemment, dans le rapport issu de la Commission Viens.
Mme Charland-Faucher estime que l'effort d’éducation et de dialogue est toujours à faire.
Avez-vous déjà dialogué avec des personnes qui vivent de la discrimination, que ce soit des personnes noires, des femmes, des personnes handicapées, mais encore plus, avec des gens qui nous ont accueillis il y a 400 ans ici, et qui souffrent encore des séquelles de cette colonisation-là? [...] Est-ce qu’on peut écouter les souffrances qui sont vécues?
Sarah Charland-Faucher participait à titre de citoyenne et de coordonnatrice du Carrefour international bas-laurentien pour l’engagement social (CIBLES)
[Ça prend] des politiques et du financement pour favoriser la sensibilisation autour de ces politiques, [...] pour que les gens comprennent en quoi les préjugés qu’ils portent sont destructeurs, en quoi les êtres humains qui sont devant eux sont aussi importants, et qu’ils comprennent l’histoire aussi.
Les manifestations organisées afin de dénoncer le racisme subi par Joyce Echaquan avant sa mort à l’hôpital de Joliette, lundi, ont eu un écho jusqu'à Québec, qui a annoncé, samedi après-midi, la tenue d'une enquête publique.